Parmi les nombreux chefs cuisiniers renommés qui exercent leur talent à Paris, on peut notamment citer Guy Savoy. À la tête du restaurant éponyme situé à la Monnaie de Paris, l'ancien compagnon de la journaliste Sonia Mabrouk a malheureusement perdu sa troisième étoile au guide Michelin. Un revers qui lui a néanmoins permis d'obtenir le soutien du public, mais aussi de ses confrères. D'ailleurs, la fréquentation de son restaurant n'a pas baissé depuis la perte de cette fameuse troisième étoile, bien au contraire. Classé meilleur chef cuisinier du monde par le guide La Liste depuis maintenant six ans, Guy Savoy avait accordé une longue interview au Parisien le 28 octobre 2023. Au cours de cet entretien, il avait notamment évoqué la cabane qu'il possède dans les Alpes. Située à 1600m d'altitude, il s'y rend régulièrement, afin de se ressourcer.
"J'y vis presque en autonomie avec des panneaux solaires pour l'éclairage, et un poêle à bois pour l'eau chaude et la cuisine. Je peux à peu près tout faire avec ce poêle : mijoter, griller, même cuire une tarte. Le week-end dernier, j'ai préparé un ragoût d'agneau avec des morceaux de collier et de flanchet que j'ai bien rôtis dans la cocotte, avec de gros oignons. Je l'ai accompagné de pommes de terre et de gousses d'ails non-épulchées. Je l'ai servi avec un peu de jus de veau, c'était parfait", a révélé Guy Savoy. Interrogé sur ses habitudes alimentaires lorsqu'il se trouve à Paris, le chef a indiqué qu'il prenait 80% de ses repas au sein de son restaurant. "Le plus souvent, je dîne à 18h avec les équipes", a-t-il souligné.
"Je ne fais jamais une réflexion à un confrère"
Lorsqu'il ne travaille pas, Guy Savoy a pris pour habitude d'aller manger dans des établissements culinaires tenus par certains de ses illustres confrères. "Chez les autres, je suis d'une docilité totale ! Je ne fais jamais une réflexion à un confrère. Le samedi midi, j'aime bien aller chez Fernand Christine, rue Christine, ou au 21, rue Mazarine, une adresse de poisson où je commande des moules au curry. J'aime autant un repas chez l'ami Louis que dans un restaurant japonais très dépouillé", a affirmé le chef, qui refuse catégoriquement de commander à magner sur Uber Eats ou Deliveroo par exemple. "Je crains que le plat arrive dans de mauvaises conditions et soit immangeable. Je redoute qu'il arrive en retard. Et je n'ai pas envie d'ouvrir ma porte, chez moi c'est ma vie privée", a-t-il déclaré.