Vendredi 8 avril, la Cour suprême d'Irlande rendait son verdict dans l'affaire opposant l'acteur irlandais Devon Murray à son ancienne agence artistique, Neil Brooks Management. Dans une plainte déposée il y a quelques semaines auprès du tribunal, les ex-représentants du comédien de 27 ans attestaient en effet que ce dernier leur devait de nombreux "frais impayés" après des années de collaboration, une somme estimée environ à 286 000 euros. Après deux jours de procès, la justice a finalement tranché en faveur des plaignants, et Devon Murray a été condamné à verser la bagatelle 260 000 euros, comme le rapporte le Daily Mail.
Entre 2001 et 2011, le jeune acteur avait donné la réplique à Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint dans la saga Harry Potter, prêtant ses traits au personnage de Seamus Finnigan, un élève espiègle et maladroit de la maison Gryffondor. Un rôle remarqué qui lui avait permis d'acquérir une notoriété internationale, à l'instar de ses collègues Tom Felton (Drago Malefoy), Matthew Lewis (Neville Londubat) ou bien encore Alfred Enoch (Dean Thomas). Au cours de cette dernière décennie, Devon Murray aurait toutefois manqué à ses obligations contractuelles, omettant de verser à son agence artistique les commissions liées aux multiples cachets touchés grâce aux huit volets de la franchise à succès. Au total, le jeune homme aurait engrangé pas moins de 1,2 million d'euros. Une fortune qui aurait été dilapidée en "voitures, alcools et sortie diverses avec des filles" lors de son adolescence, comme l'ont reconnu ses parents jeudi lors d'une précédente audience.
Sur les réseaux sociaux, Devon Murray s'est d'ailleurs étonnamment amusé de cette anecdote. "De l'alcool !!! Des voitures !!! Des filles !!! #PèreMurray", a-t-il écrit sur Twitter. Ironique ? Le lendemain, dès l'annonce du verdict, il adressait un nouveau message pour remercier ses fans. "Salut les gars. Aujourd'hui nous avons perdu notre procès. Mais mes parents et moi-même souhaitons remercier chacun d'entre vous pour l'incroyable soutien que nous avons reçu."