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Samedi 25 février, Hélène Ségara, qui entame une tournée à travers la France, était invitée sur le plateau d'On n'est pas couché, le talk-show hebdomadaire de Laurent Ruquier sur France 2. A moins de deux mois du premier tour de la présidentielle, l'animateur prend le pari de recevoir sur son plateau les candidats à l'élection pour parler de leurs projets pour la France.
Le week-end dernier, c'était au tour de Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'être confronté aux questions de Laurent Ruquier. Mais il a également dû faire face à une remarque d'Hélène Ségara : "Je suis fille d'ouvrier, petite-fille de paysan, de famille émigrée. Je suis partie de rien. (...) Quand on est arrivé à Paris, on vivait dans un 15 m² avec 4 000 francs par mois. (...) Aujourd'hui, j'ai réussi. Vous tirez dans le tas des capitalistes, mais moi, avec ce que j'ai capitalisé, je paye des impôts qui servent de droits sociaux pour des personnes qui en ont besoin. En travaillant et en ayant capitalisé, j'ai créé des emplois. Je fais vivre mes musiciens, mes techniciens, je mange avec eux et il n'y a pas de classes sociales. Ne tirons pas sur le capitalisme. J'ai envie de créer des emplois tant que je pourrai chanter et être connue. (...) Mes impôts servent à alimenter ceux qui, comme moi à l'époque, faisaient la queue à la mairie du XVIIe", explique Hélène Ségara.
Aussitôt, un peu partout sur Internet, les réactions ont fusé... Est-elle de droite ? Quelles sont les valeurs qu'elle cherche à défendre ?
Pour répondre à ces questions, Hélène Ségara a choisi de se confier à notre confrère et ami Laurent Argelier, chroniqueur dans la matinale de MFM Radio. Dans une interview diffusée ce mardi 28 février à l'antenne, elle dément appartenir à un quelconque parti politique et clarifie sa position.
"Je n'étais pas du tout remontée contre Philippe Poutou. (...) Ce que je trouve dommage, c'est de mélanger les patrons de PME, qui bossent durement et qui créent des emplois, et les gros patrons comme ceux de Total. Ce système, il faut l'abolir totalement. Il y a des gens qui s'enrichissent sur la dette de pays qui sont en train de mourir", déclare-t-elle.
"Moi, je n'ai pas d'étiquette politique. Je ne prétends pas que le capitalisme est formidable, mais je pense qu'on est dans un pays où on n'a pas à rougir quand on construit quelque chose. (...) Je suis désolée si on a compris que je tapais sur des gens à petits revenus parce que je viens d'une classe plus que modeste", poursuit-elle.
Elle tient également à dénoncer ceux qui profitent du système et évoque quelques exceptions scandaleuses de personnes venant chercher un panier-repas aux Restaurants du coeur... en Mercedes. Elle affirme également avoir été courtisée par plusieurs partis politiques, aussi bien de gauche que de droite, qui voulaient l'afficher comme "caution people".
Découvrez Hélène Ségara sur le plateau de Laurent Ruquier dans notre lecteur vidéo ainsi que l'interview de la chanteuse au micro de Laurent Argelier.
Joachim Ohnona
Le week-end dernier, c'était au tour de Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'être confronté aux questions de Laurent Ruquier. Mais il a également dû faire face à une remarque d'Hélène Ségara : "Je suis fille d'ouvrier, petite-fille de paysan, de famille émigrée. Je suis partie de rien. (...) Quand on est arrivé à Paris, on vivait dans un 15 m² avec 4 000 francs par mois. (...) Aujourd'hui, j'ai réussi. Vous tirez dans le tas des capitalistes, mais moi, avec ce que j'ai capitalisé, je paye des impôts qui servent de droits sociaux pour des personnes qui en ont besoin. En travaillant et en ayant capitalisé, j'ai créé des emplois. Je fais vivre mes musiciens, mes techniciens, je mange avec eux et il n'y a pas de classes sociales. Ne tirons pas sur le capitalisme. J'ai envie de créer des emplois tant que je pourrai chanter et être connue. (...) Mes impôts servent à alimenter ceux qui, comme moi à l'époque, faisaient la queue à la mairie du XVIIe", explique Hélène Ségara.
Aussitôt, un peu partout sur Internet, les réactions ont fusé... Est-elle de droite ? Quelles sont les valeurs qu'elle cherche à défendre ?
Pour répondre à ces questions, Hélène Ségara a choisi de se confier à notre confrère et ami Laurent Argelier, chroniqueur dans la matinale de MFM Radio. Dans une interview diffusée ce mardi 28 février à l'antenne, elle dément appartenir à un quelconque parti politique et clarifie sa position.
"Je n'étais pas du tout remontée contre Philippe Poutou. (...) Ce que je trouve dommage, c'est de mélanger les patrons de PME, qui bossent durement et qui créent des emplois, et les gros patrons comme ceux de Total. Ce système, il faut l'abolir totalement. Il y a des gens qui s'enrichissent sur la dette de pays qui sont en train de mourir", déclare-t-elle.
"Moi, je n'ai pas d'étiquette politique. Je ne prétends pas que le capitalisme est formidable, mais je pense qu'on est dans un pays où on n'a pas à rougir quand on construit quelque chose. (...) Je suis désolée si on a compris que je tapais sur des gens à petits revenus parce que je viens d'une classe plus que modeste", poursuit-elle.
Elle tient également à dénoncer ceux qui profitent du système et évoque quelques exceptions scandaleuses de personnes venant chercher un panier-repas aux Restaurants du coeur... en Mercedes. Elle affirme également avoir été courtisée par plusieurs partis politiques, aussi bien de gauche que de droite, qui voulaient l'afficher comme "caution people".
Découvrez Hélène Ségara sur le plateau de Laurent Ruquier dans notre lecteur vidéo ainsi que l'interview de la chanteuse au micro de Laurent Argelier.
Joachim Ohnona