Deux mois après la mort de Johnny Hallyday survenue le 5 décembre 2017, le clan Hallyday se déchire. La veuve du rockeur, Laeticia, est en effet en pleine querelle familiale avec Laura Smet et David Hallyday, les grands enfants de la star, qui contestent le testament de leur défunt père. Face à la polémique, la mère de Jade (13 ans) et Joy (9 ans) peut compter sur le soutien plein et entier de ses proches, parmi lesquels une amie de longue date bien connue du grand public : Alessandra Sublet.
Sur Instagram, l'ancienne animatrice de C à Vous (France 5) a ainsi publié ce vendredi 16 février 2018 une photo d'elle en compagnie de Laeticia Hallyday avec un message éloquent : "#strongwoman #perfectmum" (soit "Femme forte, maman parfaite" en anglais), peut-on lire en légende de la photo du duo. Avec ce post, Alessandra Sublet prend ainsi position dans le conflit opposant son amie aux enfants du défunt Johnny Hallyday.
Et elle n'est pas la seule à soutenir publiquement Laeticia Hallyday. Pierre Rambaldi, acteur, réalisateur, scénariste, producteur de cinéma français et surtout l'un des plus proches amis du couple Hallyday avec son épouse Marie Poniatowski, s'est également exprimé. Dans un message puissant publié sur Facebook, il rappelle ainsi que l'interprète du tube Allumer le feu "n'a pas de patron dans la vie". "Dire le contraire en travestissant la vérité, en niant le bien-fondé de ses dernières volontés, en orchestrant à l'aide de grands avocats du Barreau un lynchage médiatique stratégiquement réfléchi, n'est pas digne de l'hommage populaire que des millions d'entre nous lui avons rendu le 9 décembre dernier", poursuit-il.
Pierre Rambaldi ne s'arrête pas là et répond à Dominique Besnehard, présenté comme "ex-agent de Nathalie Baye et Laura" qui a pris parti pour le "clan", pointant une "usurpation d'héritage" et "suggérant par la même occasion que Laeticia en est l'instigatrice". Rien d'autre, pour l'acteur, qu'un "mauvais scénario" dans lequel la maman de Jade et Joy serait "l'antagoniste manipulatrice, cupide et vénale", tandis que Laura Smet et David Hallyday y tiendraient le rôle de "victimes".
Après avoir dénoncé "ceux qui n'ont aucun scrupule à alimenter la polémique par l'insulte, le mépris et la haine" ainsi que "les amis d'hier chassés de son intimité, les pique-assiettes, les intrigants, les escrocs, les vénaux, les jaloux, les nouveaux biographes" et "tous ceux qui l'ont eu mauvaise de voir Johnny changer de vie et d'entourage il y a vingt-trois ans lorsqu'il rencontra Laeticia", Pierre Rambaldi assure que David et Laura auraient été "mal conseillés". "C'est de leurs soeurs qu'il s'agit (...). Stratégiquement la fin justifie les moyens. C'est à vomir", déplore-t-il. Et de conclure : "Je me fous de savoir si les dernières volontés de Johnny sont équitables, justes ou comprises. Ce sont les siennes."
Ci-après, le texte de Pierre Rambaldi dans son intégralité :
"Il est né dans la rue, il est le fils de personne. Il n'a jamais demandé quoi que ce soit à qui que ce soit. Pas eu de père ou de mère pour l'aimer, le choyer, le protéger.
Ceux qui connaissaient Johnny savent qu'il n'avait pas de patron dans la vie. Personne pour lui dicter ses décisions. Dire le contraire en travestissant la vérité, en niant le bien fondé de ses dernières volontés, en orchestrant à l'aide de grands avocats du Barreau un lynchage médiatique stratégiquement réfléchi, n'est pas digne de l'hommage populaire que des millions d'entre nous lui avons rendu le 9 décembre dernier.
Oui c'était hier. A peine le temps pour Laeticia, Jade et Joy de mesurer le vide terrifiant à l'intérieur duquel elles cherchent leur chemin pour survivre à son absence. A peine le temps pour Laura et David, pour lesquels je n'éprouve que tendresse et bienveillance, de faire le deuil d'un père si unique, si exceptionnel, si rare. Quand je les vois c'est Johnny dans ce qu'il avait de plus beau qui rayonne. On parle d'héritage ? C'est bien son sang qui coule dans leurs veines.
Je lis Dominique Besnehard, ex-agent de Nathalie Baye et Laura, prendre parti pour le clan qu'il aime et soutien depuis tant d'années. Très simplement, en quelques mots d'un post sur Facebook aujourd'hui supprimé, il redistribue les rôles aux protagonistes de cette histoire. " Ça sent l'usurpation d'héritage " dit-il suggérant par la même occasion que Laeticia en est l'instigatrice. Car dans ce mauvais scénario elle serait donc l'antagoniste manipulatrice, cupide et vénale tout en préférant confier à David et Laura seuls, les rôles de victimes. Qu'un tribunal populaire, digne du XVème siècle, s'en saisisse ne semble émouvoir personne et encore moins ceux qui colportent cette cabale. Peu importe que l'on souille la mémoire d'un homme. Peu importe ses dernières volontés puisque c'est sa voix qu'on musèle, qu'on cherche à éteindre. Ses derniers mots couchés sur un testament ne seraient pas de lui. On l'aurait manipulé. Lui. Johnny Hallyday qui jusqu'à son dernier souffle vivait en pleine conscience, en étant dupe de rien ni de personne.
Alors il y a ceux qui se drapent de vertu, remontés comme des Pitt- Bulls, et qui n'ont aucun scrupule à alimenter la polémique par l'insulte, le mépris et la haine. J'en ai croisé certains pas si loin du cortège nous menant à la Madeleine. Les amis d'hier chassés de son intimité , les piques assiettes, les intrigants, les escrocs, les vénaux, les jaloux, les nouveaux biographes...tous ceux qui l'ont eu mauvaise de voir Johnny changer de vie et d'entourage il y a 23 ans lorsqu'il rencontra Laeticia.
En embuscade on trouve la fachosphère qu'on tente de faire passer pour des fans dans Closer ou Voici. Elle chasse en meute, la bave aux lèvres. Ni Laeticia, ni Jade, ni Joy ne doivent être épargnées. Leur mission : détruire l'image et la réputation de celle qu'il aimait tant. Tout est permis. Leurs propos donnent la nausée rappelant les heures les plus sombres de notre histoire. Elles sont trois, ils sont des milliers. Pas sûr que David et Laura aient anticipé ou voulu que cela prennent de telles proportions. C'est de leurs soeurs qu'il s'agit. Ils auront été mal conseillés. Stratégiquement la fin justifie les moyens. C'est à vomir.
Johnny était mon ami. Je l'ai pleuré. Il me manque tant. Sa présence, son regard sur le monde, sa liberté, sa générosité, son humilité, sa sagesse, son rire, ses yeux rieurs, sa voix. C'est simplement de cette dernière dont nous avons besoin. Une dernière fois, le temps de remettre l'église au milieu du village, de faire taire tous ceux qui osent penser et parler à sa place, tous ceux qui, la mémoire courte, ont oublié qu'il était unique et si mystérieux pour le commun des mortels. Oui Johnny à vécu mille vies. Dans son passage parmi nous il ne cherchait que l'amour, celui dont il avait été privé enfant et qu'avec Laeticia il avait fini par trouver. Alors je me fous de savoir si les dernières volontés de Johnny sont équitables, justes ou comprises. Ce sont les siennes. Qui sommes nous pour juger du bien fondé de ses décisions? Qui sommes nous pour nier la sincérité de l'amour qu'il portait à sa femme et tous ses enfants? Qui sommes nous pour nier la complexité du lien certainement douloureux mais imputrescible qu'il avait avec David et Laura ?
De son vivant personne n'osait se mesurer à Johnny. Son humilité avait raison de toutes les vanités. Un regard, un mot suffisaient. Pas un Président, pas un acteur, pas un champion olympique, pas un écrivain, pas un chanteur, pas un être humain ayant lui aussi touché la lumière n'y échappaient. Car Johnny était le patron. Car la clairvoyance de Johnny sur la nature humaine était incontestable. Il avait compris l'essentiel : celui de vivre pour et par amour. Alors je donnerais tout pour le voir ce soir, 10 minutes au 20h, pour sans lever la voix sortir un bouclier, protéger sa famille, rendre à Laeticia son honneur et sa dignité et rappeler à tous ses enfants qu'il les aime...pour l'éternité."
Laeticia Hallyday est également soutenue par Eliette Abécassis, écrivain qui avait rencontré le couple peu avant le décès de la star et qui a signé une tribune dans le Huffington Post. "Personne ne semble remarquer qu'un mois après la mort d'un père et d'un époux, il y en a qui hurlent et il y en a qui restent silencieux de douleur. Il y en a qui ont l'énergie de penser à l'héritage et d'autres qui ne se tiennent pas debout, ils sont encore dans la mort, recueillis, amoindris, au point où ils n'imaginent pas en sortir, comme Aïda dans la tombe, lance-t-elle. Douloureuse, courageuse femme, épouse et mère, qui essaye de répondre, essaye de sourire et de vivre pour ses enfants."
Plus encore, Eliette Abécassis assure que le rockeur était follement amoureux de son épouse : "Johnny était la liberté. La liberté de penser et de dire ce que l'on n'ose pas penser : on peut aimer sa femme plus que ses enfants, on peut aimer certains enfants plus que d'autres, et puis l'amour, ça se mérite. On peut aimer ceux qui prennent soin de nous et nous aiment. On peut cesser d'aimer ceux qui nous méprisent." Et de conclure : "Et Johnny, ce qu'il a exprimé, ce n'est pas un désaveu de paternité, car il a toujours tout donné à tous ses enfants (...). Son désir était de dire que son héritage était à l'amour de sa vie."
Lorsqu'elle dit que Johnny a "tout donné à tous ses enfants", la romancière fait aussi allusion à l'argent que la star a versé à Laura Smet et David Hallyday de son vivant. Comme l'indiquaient nos confrères de RTL, en ce qui concerne la comédienne, "son père avait apporté en 2003, 442 000 euros pour l'achat d'un appartement rue du Cherche-Midi. Quatre ans plus tard, 450 000 euros pour acheter un autre appartement, rue Bonaparte, plus grand, de 106 M2. Cet appartement ayant été acheté plus ou moins 1.200.000 euros, Laura Smet recevait également depuis 2004, par virement bancaire pour payer le crédit de l'appartement de la rue Bonaparte, environ 5 000 euros mensuels. Au total, près de 800 000 euros jusqu'à aujourd'hui". Pour David, "Johnny lui avait légué en 2002 sa part de la maison où il avait vécu avec Sylvie Vartan : la Villa Montmorency. Cette part évaluée à l'époque à 3 millions d'euros est estimée aujourd'hui à 10 millions d'euros".