Restée silencieuse de longues heures après l'annonce de Laura Smet et David Hallyday, qui ont annoncé lundi 12 février 2018 qu'ils avaient pris la décision de contester le testament de leur père Johnny Hallyday (le document ne leur permettrait pas de prétendre à l'héritage), Laeticia Hallyday s'est finalement exprimée en fin de journée.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, la veuve du rockeur, mère de leurs filles Jade (13 ans) et Joy (9 ans), fait part de son désarroi, exprimant son "écoeurement". "Laeticia Hallyday a pris connaissance avec écoeurement de l'irruption médiatique autour de la succession de son époux. Cependant, elle ne souhaite pas polémiquer par voie de presse sur les dires de Laura et David Hallyday et de leurs avocats. Elle regrette qu'ils aient choisi la voie médiatique plutôt que de s'en tenir à un cadre familial et légal", lit-on.
La tête haute, Laeticia Hallyday est "aujourd'hui sereine et n'aura de cesse de consacrer toute son énergie à faire respecter le travail et la mémoire de son mari, selon sa volonté et en conformité avec l'esprit de son oeuvre inestimable", est-il conclu.
Actuellement à Los Angeles, Laeticia Hallyday planche depuis plusieurs semaines sur la fin de l'enregistrement de l'album posthume du rockeur, aidée des très proches du chanteur, son manager Sebastien Farran etMaxim Nucci. Début février, David Hallyday s'était exprimé au sujet de cet album posthume, affirmant à l'AFP qu'il "estimerait inconvenant de livrer au public sous le nom de Johnny Hallyday une oeuvre qui ne serait pas intégralement de lui. Aussi n'a-t-il jamais souhaité participer ou prendre part en aucune façon à la réalisation d'un album posthume", lisait-on.
Le bras de fer judiciaire entre Laura Smet, David Hallyday et Laeticia Hallyday s'annonce délicat. Avant sa mort le 5 décembre dernier à Marnes-la-Coquette, le chanteur de 74 ans avait rédigé un testament par "l'effet de la loi californienne". Installé à Los Angeles depuis plusieurs années, c'est donc là-bas que ses dernières volontés ont été rédigées. La loi américaine étant plus souple que la loi française (qui n'autorise pas le défunt à déshériter ses enfants), Laeticia Hallyday pourrait légitimement avoir la justice de son côté, comme le soulignent nos confrères de Capital.