Héros (Musique de la Légion Étrangère) : Tiens, ''Le Boudin'' revient !

Il faut croire que la mode des collectifs de chanteurs les plus inattendus n'est pas près de s'arrêter. Après l'album des Prêtres et celui des Stentors, c'est le collectif Héros, qui réunit les membres de la Légion Étrangère, qui se lance dans un projet musical intitulé Legio patria nostra, en collaboration avec le label Deutsche Grammophon. Un premier single, improbable comme rampe de lancement, a été choisi : Le Boudin.

Chanson populaire et culte dans la société française, Le Boudin est donc repris par le collectif Héros pour faire la promotion de leur album Legio patria nostra, à paraître le 22 avril. Dans le clip, d'une durée de deux minutes, on découvre cinquante-cinq légionnaires (de seize nationalités différentes) chanter l'hymne dans leurs habits de fonction, sous le soleil et en ordre de bataille. Une vidéo dans laquelle les références militaires sont évidemment nombreuses.

Le projet de cet album a été placé entre les mains d'Émile Lardeux, chef de musique de la Légion Étrangère, et comportera en majorité des marches et quelques chants célèbres associés à la Musique de la Légion Étrangère. Sur l'album on pourra retrouver les titres suivants : Adieu vieille Europe, Le Chant de l'oignon, Le Fanion de la Légion ou encore des reprises de chansons populaires comme Lily Marlène, Sous le ciel de Paris, La Mer, Le Pont de la rivière Kwaï et Je ne regrette rien d'Édith Piaf.

Au vu du succès de l'album Opéra Rouge du beau Vincent Niclo, en collaboration avec les Choeurs de l'Armée rouge (250 000 exemplaires vendus), il y a fort à parier que le disque de La Légion étrangère trouvera son public. D'autant plus qu'il voit le jour en raison d'un événement historique qui touchera les passionnés d'histoire et admirateurs de la fonction militaire : le 150e anniversaire de la bataille de Camerone, bataille fondatrice de la Légion au Mexique, comme nous apprend le communiqué diffusé par Universal Music.

Trois extraits sont déjà disponibles en écoute ici.

Thomas Montet