Hoda Sanz, ex-candidate de la Star Academy 4, pourrait avoir prochainement de gros ennuis avec la justice. Jugée en appel, mardi 15 septembre, au tribunal correctionnel de Toulouse, l'ex-starlette de 37 ans ne s'est pas présentée à l'audience et aurait purement et simplement disparu selon ses avocats.
Jugée pour avoir abusé de la faiblesse d'un couple d'octogénaires qui l'employaient - elle devait à nouveau comparaître pour "vols facilités par la circonstance d'extrême vulnérabilité de ses victimes" et "usage de chèques contrefaits ou falsifiés" -, Hoda est aujourd'hui introuvable malgré sa convocation. Un représentant de ses avocats n'a pu que regretter cette absence face aux victimes, quant à elles présentes. "Il est regrettable que Madame ne nous ait pas fait l'honneur de sa présence alors qu'en première instance, elle n'hésitait pas à se répandre dans la presse people. Aujourd'hui, on n'a aucune nouvelle et encore moins pour rembourser", a souligné Me Marty-Daudibertières. Le jugement a été mis en délibéré au 13 octobre. Si elle était condamnée et restait introuvable, Hoda risquerait une peine de prison ferme.
En attendant, l'avocat général a requis la confirmation du jugement prononcé en première instance - le 14 janvier dernier -, à savoir 18 mois de prison avec sursis assortis d'une obligation d'indemniser les victimes.
Rappel des faits : En juillet 2014, l'ex-Star académicienne était placée en garde à vue, soupçonnée d'avoir soustrait environ 30 000 euros à un couple d'octogénaires de la commune de L'Union pour lesquels elle a travaillé en tant qu'aide à la personne de février 2011 à septembre 2013. Un mois plus tard, elle avait choisi les pages du magazine Public pour donner sa version des faits et clamer son innocence : "Je n'ai pas volé le moindre centime à qui que ce soit. En tant qu'aide à domicile, je me suis occupée d'un monsieur de 84 ans qui a une maladie dégénérative. J'ai choisi d'apporter du soin et de l'aide à des personnes, par choix et par vocation. Je suis dévouée aux patients et une personne honnête."
Le 10 septembre 2014, Hoda était attendue au tribunal correctionnel de Toulouse. Mais la jeune femme, qui avait dû se faire hospitaliser, n'avait pu assister à son audience. Ses deux avocates, Charlotte Lévi et Imane Krimi-Chabab, avaient alors demandé le renvoi de l'affaire en présentant un certificat médical au tribunal. Le procès avait été renvoyé au 14 janvier 2015.