Toutes les bonnes choses ont une fin. Après quelques jours de vacances avec Alexandra Rosenfeld, enceinte de leur premier enfant, Hugo Clément a repris le chemin du travail afin de réaliser un reportage en Australie pour France 2. Un documentaire sur l'écologie des océans, plus précisément. Et alors qu'il tournait, son équipe et lui ont été arrêtés et inculpés pour intrusion sur une voie de chemin de fer du terminal charbonnier d'Abbot Point, lundi 22 juillet 2019. Ils ont ensuite été libérés sous caution.
Fort heureusement, Hugo Clément et son équipe ne devront pas faire face à un procès comme l'a annoncé le journaliste de 29 ans sur Twitter, ce jeudi 25 juillet 2019. "L'ambassade de France en Australie m'informe que la police du Queensland a décidé d'abandonner les charges (injustes) retenues contre nous après notre arrestation lors d'un reportage pendant une manifestation. Il n'y aura donc pas de procès. Merci à tous les Australiens qui nous ont soutenus ces derniers jours ! Remerciement particulier au syndicat des journalistes MEAA", a-t-il tweeté.
Pour rappel, Hugo Clément et ses collègues ont été arrêtés alors qu'ils filmaient des manifestants bloquant le terminal de charbon du Queensland, dans le Nord-Est du pays. Au départ, ils pensaient devoir comparaître le 3 septembre prochain devant un tribunal du Queensland. L'ancien employé de Konbini avait confié à Reuters : "Nous faisions juste notre travail. Ils ont dit que nous avions fait une intrusion, mais nous filmions dans l'espace public. Je ne bloquais pas la voie ferrée."
Il s'était ensuite saisi de son compte Instagram pour dévoiler en détails l'interpellation. "Nous avons été arrêtés et placés en détention pendant sept heures par la police australienne. Nous filmions pour France Télévisiobns une action de blocage d'un port de charbon par un groupe de militants écologistes. (...) Ce matin, des militantes se sont enchaînées près des rails pour bloquer l'exportation du charbon durant quelques heures. Nous les filmions lorsque les policiers sont venus nous arrêter, sans motif. Nous avons été remis en liberté à condition de ne plus nous approcher des sites appartenant à l'industrie du charbon. Cette intimidation ne nous empêchera pas de continuer à enquêter sur les dangers qui menacent la grande barrière de corail et les océans. Rendez-vous à la rentrée pour notre émission 'Sur le front', diffusée en prime time sur France 2 et sur les réseaux sociaux de France Télévisions", avait-il raconté.