Au début du mois de juin, Le Canard enchaîné révélait qu'Inès de la Fressange avait fait des extensions dans sa sublime propriété située au lieu-dit Pas-de-Bouquet, près de Tarascon (Bouches-du-Rhône), et ce, sans permis de construire. Attaquée par l'Ader, une association locale de défense de l'environnement rural, l'égérie l'Oréal vient d'être condamnée en première instance et en référé ce jeudi par le tribunal de Tarascon, qui lui a infligé une lourde sanction dont elle va faire appel...
En effet, selon le quotidien La Provence, Inès de la Fressange va devoir détruire purement et simplement l'extension de 100 m² ajoutée à sa maison principale de 280 m². Chaque journée passée où la construction tient encore debout pourra ainsi lui coûter 300 euros. L'association affirmait que la construction, très avancée, avait été réalisée sans permis de construire et soulignait qu'il s'agissait d'une zone ultraprotégée et inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis plus de quarante ans. Lorsque Le Canard enchaîné s'était déplacé et avait fait le même constat, il avait reçu comme réponse de la part de la propriétaire et maman de Nine et Violette (nées en 1994 et 1999) qu'il s'agissait uniquement d'une rénovation du local à piscine qu'elle refaisait parce qu'il avait été mal construit. Ce qui n'a de toute évidence pas convaincu la justice.
Suite à la publication de la décision du tribunal, nous avons été informés qu'Inès de la Fressange a été "prévenue trop tard pour présenter ses observations à l'audience" et va faire appel.
En 2004, Inès de la Fressange avait acheté cette demeure qui n'était alors qu'un vieux mas pour la coquette somme de 740 000 euros. Plus de dix ans plus tard, le complexe a été rénové en une chic villa avec piscine ainsi qu'une dépendance pour le gardien de 90 m².
Thomas Montet