Les fans d'Inès Loucif le savent désormais très bien : elle est passionnée par son travail d'infirmière. L'ex-finaliste de Koh-Lanta, L'île des héros (2020) a fait partie des soignants qui étaient en première ligne pour lutter contre le coronavirus. Des moments très difficiles qui ne font pas partie des pires souvenirs de travail de la jolie toulousaine de 27 ans.
En effet, Inès a raconté "une de ses nuits les plus horribles" à l'hôpital via sa story Instagram dimanche 27 décembre 2020. "J'étais en oncologie avec un patient qui est arrivé avec pour spécialité de rester tout nu dans sa chambre et de se masturber. Je travaillais de nuit donc je faisais 19h-7h, j'ai une aide-soignante avec moi (AS, ndlr), je vais travailler en binôme avec elle, et quand j'arrive l'interne m'arrête en me disant qu'il y a un patient particulier. Quand je vais rentrer dans la chambre, il faut que je sois absolument avec mon AS, il faut que je sois accompagnée", raconte-t-elle, ajoutant que ce fameux patient avait quelques heures auparavant été l'auteur "d'attouchements aux urgences".
On le voit arriver tout nu...
Rien de bien rassurant pour la jeune Inès, laquelle n'était alors pas au bout de ses surprises. "Je trouvais ça quand même bizarre, je vais voir son dossier et je me rends compte qu'il a un suivi psychologique... Je me dis 'ok je suis une meuf, je vais être toute seule avec un mec de 40 ans, assez shtock', mon AS pareil elle est toute mimi, petite... Bref, on ne fait pas le poids face à un psy (patient suivi en psychiatrie, ndlr)", relate-t-elle. Et effectivement, la situation aurait pu très vite dégénérer. "Il est allongé dans le lit et là en fait, il nous regarde, il enjambe la barrière du lit et il nous dit qu'il nous veut. Moi je commence à paniquer, je crie à mon AS de courir, on va de l'autre côté du service en soins intensifs, et comme c'est les soins intensifs, les portes sont vitrées et c'est sécurisé donc il faut attendre que le service reçoive l'alerte et qu'il ouvre. Donc on est comme des folles parce qu'on le voit arriver tout nu, il pisse dans le couloir, il nous crie qu'il nous veut dans son lit, qu'il va nous prendre... Je suis en panique totale !", s'est souvenue l'ex de Tristan.
Finalement, grâce à l'intervention d'autres infirmières mais aussi de la sécurité de l'hôpital, le patient est contrôlé et prêt à recevoir sa piqûre de Loxapac, "un neuroleptique pour les troubles psychiques". "J'ai la sécurité à côté de moi et la doyenne, qui me confirme qu'il a vraiment le profil du violeur, et que c'est dangereux d'avoir un patient comme ça parce qu'il peut même aller dans les chambres des patientes. Mais on a réussi à lui faire sa piqûre. Bref, c'est un de mes pires souvenirs au travail", conclut Inès encore très marquée par cette mésaventure.