Isild Le Besco© Angeli
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Après ses deux premiers longs métrages Demi-tarif et Charly, la comédienne - dernièrement vue dans Au fond des bois de Benoît Jacquot - et réalisatrice Isild Le Besco revient avec une oeuvre forte et dérangeante : Bas-Fonds. Ce long métrage est né après que l'artiste a découvert un fait divers, celui de trois adolescentes livrées à elle-mêmes et qui ont été arrêtées pour le meurtre d'un boulanger. De cette histoire, elle fait un film animal et brutal, là où la civilisation est en "phase terminale", pour reprendre l'expression du TéléObs. C'est d'ailleurs pour cet hebdomadaire qu'Isild Le Besco se confie sur la création de Bas-fonds. Extraits.
Pour mener à bien Bas-fonds, elle a pu compter sur Nicolas Hidiroglou, père de son enfant né en 2009, photographe qui l'a immortalisée pour Playboy et producteur de Bas-Fonds : "Il aime profondément mes deux premiers longs métrages et espérait que je me hisse au niveau au-dessus. Il s'est ainsi retrouvé dans le pétrin de la production. Il nous a guidés vers la Panavision, a choisi les psaumes [Isild récite dans le film des psaumes en voix off] et a imaginé tout le déroulement du procès. Le film a une autre allure que les précédents. Mais je ne regrette pas, je ne regretterai jamais d'avoir commencé en DV. Vous mettre entre les mains un sublime pinceau alors que vous ne savez pas tenir un crayon est le plus sûr moyen de tout bousiller, non ?"
Avec ce film, Isild Le Besco ne rassemble pas mais ne laisse personne indifférent. Au festival de Locarno, elle est rentrée bredouille mais a provoqué un choc. Elle doit beaucoup à ses actrices, toutes amatrices, Valérie Nataf, Ginger Roman et Noémie Le Carrer. D'ailleurs, cette dernière lui a été recommandée par sa soeur, la réalisatrice du Bal des actrices, Maïwenn.
Bas-fonds, dont la bande-annonce est disponible ci-dessus, sera au cinéma le 29 décembre.
Pour mener à bien Bas-fonds, elle a pu compter sur Nicolas Hidiroglou, père de son enfant né en 2009, photographe qui l'a immortalisée pour Playboy et producteur de Bas-Fonds : "Il aime profondément mes deux premiers longs métrages et espérait que je me hisse au niveau au-dessus. Il s'est ainsi retrouvé dans le pétrin de la production. Il nous a guidés vers la Panavision, a choisi les psaumes [Isild récite dans le film des psaumes en voix off] et a imaginé tout le déroulement du procès. Le film a une autre allure que les précédents. Mais je ne regrette pas, je ne regretterai jamais d'avoir commencé en DV. Vous mettre entre les mains un sublime pinceau alors que vous ne savez pas tenir un crayon est le plus sûr moyen de tout bousiller, non ?"
Avec ce film, Isild Le Besco ne rassemble pas mais ne laisse personne indifférent. Au festival de Locarno, elle est rentrée bredouille mais a provoqué un choc. Elle doit beaucoup à ses actrices, toutes amatrices, Valérie Nataf, Ginger Roman et Noémie Le Carrer. D'ailleurs, cette dernière lui a été recommandée par sa soeur, la réalisatrice du Bal des actrices, Maïwenn.
Bas-fonds, dont la bande-annonce est disponible ci-dessus, sera au cinéma le 29 décembre.