Jamal Dati, 40 ans, remis en liberté le 20 mai dernier par le tribunal correctionnel de Verdun après deux jours de garde à vue suite à une plainte pour agression sexuelle déposée par son ex-compagne et mère de son enfant de 4 ans, comparaissait ce mercredi 15 juin devant la justice.
Le frère cadet de l'ancienne ministre de la Justice Rachida Dati, qui comparaissait en tant qu'accusé d'agression sexuelle, mais également de violences et de vol, a été relaxé par le tribunal de son premier chef d'accusation. Cependant, une obligation de soins lui a été imposée. Il a été condamné à deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme, pour les deux autres chefs d'accusations.
Selon l'AFP, à l'audience, l'ancienne compagne du prévenu a réaffirmé ses déclarations : elle a de nouveau expliqué avoir été contrainte par Jamal Dati à une fellation, ajoutant que, face à son refus, ce dernier lui avait porté des coups. Les deux défenseurs du frère de la maire du VIIe arrondissement de Paris ont mis en doute les accusations d'agression sexuelle de la plaignante, que leur client "a toujours niées en bloc", ont-ils déclaré.
Le parquet a requis trois ans d'emprisonnement, dont deux ans ferme contre Jamal Dati, qui officie comme tuyauteur pour une société de travaux publics de la Meuse. Face au verdict du jour, le condamné pourrait interjeter appel et reste innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif.