
Rachida Dati, ministre de la Culture, Laurence des Cars, présidente directrice du musée du Louvre, Emmanuel Kasarhérou, président du musée du quai Branly / Jacques Chirac et Marc Ladreit de Lacharrière se sont réunis le mardi 25 mars au musée du Louvre, afin d’officialiser l’engagement de ce dernier, à travers sa fondation, en faveur de la Galerie des cinq continents (anciennement appelée "Pavillon des Sessions") du musée du Louvre. Un événement auquel sa fille Eléonore Ladreit de Lacharrière - présidente de la Fondation Culture & Diversité, membre du Comité Exécutif chez Fimalac et administratrice Fimalac Développement et Fimalac Participations - était ravie d'assister.
Ce projet du Louvre a pour but d’offrir au public une muséographie d’une ambition inédite, en faisant cohabiter au sein de la galerie des œuvres issues de cultures ou de civilisations différentes. Seront en effet offertes au regard du public une cinquantaine d’œuvres issues des autres départements du Louvre qui dialogueront avec les œuvres extra-occidentales du Pavillon des Sessions. Il est également prévu un réaménagement complet des lieux avec notamment l’ouverture d’une nouvelle entrée permanente sur le quai des Tuileries et un nouvel espace de restauration répondant ainsi, en partie, aux nouveaux besoins d’accueil du public et d’accessibilité à l’ensemble des chefs d’œuvres du Louvre.
Compte tenu des liens qui unissent Marc Ladreit de Lacharrière au musée du Louvre depuis 30 ans et au musée du quai Branly – Jacques Chirac depuis son ouverture, il était naturel que la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière finance l’intégralité des travaux de la nouvelle entrée de la Galerie des cinq continents qui ne coûtera donc rien au Louvre, ni aux citoyens car aucune déduction fiscale n’aura lieu. Ce projet, dont l’inauguration aura lieu en novembre 2025, sera le premier à s’inscrire dans l’ambition projet de "Renaissance" du Louvre, annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron en janvier 2025.

Le nouveau Louvre comprend deux axes que Le Parisien a résumés après la conférence de presse d'Emmanuel Macron en janvier dernier : le premier, prévu pour durer de 2026 jusqu’à 2031, comprend la "création d’une nouvelle entrée, aussi importante en capacité d’accueil que la Pyramide, à l’extrémité de la cour Carrée, et la création de nouvelles salles dans les souterrains de cette dernière, qui accueilleront notamment la Joconde. Cette phase sur cinq ans, dont le budget est évalué dans l’entourage du président à environ 400 millions d’euros, serait entièrement autofinancée par le musée. À raison de 200 millions provenant de la licence avec le Louvre Abou Dhabi, une vraie poule aux œufs d’or pour le musée navire amiral parisien, et le reste par de grands mécènes, ainsi que la billetterie".