Réactualisation : Après deux jours de garde à vue, le frère de Rachida Dati, Jamal Dati, a été remis en liberté, jeudi, par le tribunal correctionnel de Verdun dans la Meuse. L'homme de 38 ans avait été interpellé pour "agressions sexuelles" suite à la plainte déposée lundi par son ex-compagne. Il devait être jugé en comparution immédiate, mais il a pu obtenir un délai afin de préparer sa défense. Astreint en attendant à un contrôle judiciaire, il devra se présenter le 15 juin au tribunal pour une nouvelle audience. Le parquet a demandé, sans succès, son placement en détention provisoire.
La plaignante, mère de l'enfant de 4 ans de Jamal Dati, a expliqué aux enquêteurs qu'elle avait eu une altercation avec le suspect dans la soirée de lundi et qu'il avait tenté de la contraindre à une fellation. "Mon client n'est pas tributaire du nom qu'il porte", ont insisté les avocats de Jamal Dati, Mes Frédéric Berna et Stéphane Giuranne, qui ont remis en cause le témoignage de la plaignante. Jamal Dati reste innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif.
Article publié le 18 mai : Jamal Dati, frère de l'eurodéputé et maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati, a été placé en garde à vue mercredi matin. Le frère de l'ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy est suspecté d'agressions sexuelles, violences aggravées et vol sur son ex-compagne, d'après une source judiciaire qui s'est exprimée à l'AFP.
Jamal Dati est interrogé depuis ce matin, 9h00, par les policiers du commissariat de Verdun dans la Meuse, après que son ex-compagne a déposé plainte en début de semaine. L'AFP a joint le parquet de Verdun qui devrait s'exprimer dans la soirée de mercredi.
Jamal Dati nie les faits qui lui sont reprochés. Son ex-compagne qui est également la mère de son enfant "avec laquelle il a conservé des liens" aurait apporté des éléments précis sur cette agression présumée. Jamal Dati reste innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à condamnation définitive.
À 38 ans, le petit frère de Rachida Dati n'en est pas à ses premiers déboires avec la justice. En décembre dernier, il était condamné par le parquet de Liège en Belgique à 8 mois de prison dont trois avec sursis pour détention de stupéfiants. Il a été libéré après presque un mois de prison. En France, il avait été condamné en août 2007 à douze mois de prison par la cour d'appel de Nancy pour trafic de stupéfiants.
En novembre dernier, Rachida Dati avait regretté, lors de l'interpellation de son frère en Belgique, que "lorsqu'il s'agit (son) frère ou de (sa) famille, qu'on en fasse toute une histoire", "alors que des enfants de personnalités, des enfants de ministres ont commis des faits graves, ont été condamnés et on n'en parle pas, très rarement ou pas du tout." Rachida Dati s'était brièvement exprimée dans l'édition marocaine du magazine Hola!, à propos de Jamal Dati, qu'elle tentait d'aider : "C'est douloureux, c'est épuisant, ça demande du temps et de l'énergie, on baisse parfois les bras. Je ne le souhaite à personne." Effectivement on n'est pas responsable de sa famille et c'est bien difficile à vivre.