Exclu : Jane Birkin et ses trois filles à l'enregitrement de Vivement Dimanche© BestImage
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La photographe Gabrielle Crawford connaît Jane Birkin depuis cinquante ans. Elle a su et sait capter l'intimité et la beauté de son amie pour des photos sublimes, rassemblées dans le livre Attachments (édition La Martinière). Une oeuvre qui permet de plonger dans le monde de l'artiste mais elle a aussi ouvert elle-même sa porte au Journal du dimanche, pour revenir sur ce portfolio intime. Jane parlera d'elle, des autres, ses filles bien sûr, dont Kate Barry, l'aînée qu'elle a perdue.
Le Journal du dimanche raconte que l'album Attachments est parti à l'impression le jour même de la disparition de Kate Barry, sa fille née de sa relation avec le compositeur John Barry et qui était photographe. Elle est partie le 11 décembre, et cette "visionnaire" comme l'a décrit sa mère, apparaît sur plusieurs clichés du livre, tout comme ses soeurs Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon : "Elles sont différentes les unes des autres. Elles n'ont rien en commun, si ce n'est le talent et la beauté. Kate a toujours veillé sur Charlotte et Lou. Elle était la bienveillance même."
On la voit souvent la tête dans la lune, affichant un charisme décontracté et naturel. Mais la Jane Birkin insouciante n'est plus. Une mère a perdu sa fille. "Je me sentais responsable de tout, je me sentais au centre de tout. La confiance s'est brisée. Je n'ai pas su protéger. Je suis heureuse que Lou et Charlotte se tiennent." Dans la rue, les gens lui témoignent de la compassion. Elle les remercie et sourit : "On n'a pas le droit d'emmerder les gens avec ses problèmes."
Jane Birkin parlera aussi de sa mère, regrettant d'avoir davantage parlé de son père, David Birkin, commandant dans la Royal Navy, que de sa mère dans les entretiens : "J'ai dû blesser ma mère sans le vouloir, même si je me suis rattrapée après sa mort."
L'écrivain Olivier Rolin a également droit aux mots de l'actrice et chanteuse. Il a signé la préface d'Attachments - "Le nom que je lui donne, c'est " Maline " : parce qu'elle l'est. (Oui, 'Maline', comme 'La Maline' de Rimbaud, celle qui parle comme elle, qui dit tout bas : 'j'ai pris une froid sur la joue'" -, lui qui fut son compagnon et l'a rencontrée en 1995, lors d'un voyage humanitaire vers Sarajevo assiégée : "Il s'est montré chevaleresque et aventureux, alors que je le pensais trop chic pour nous suivre. Il a été de tous les voyages. Ma mère voulait nous marier. Elle était celle qui y croyait le plus. Je me suis toujours collée aux gens brillants et curieux, en espérant pouvoir leur être utile. Je me disais : s'ils tombaient un tout petit peu malades, je saurais quoi faire pour eux."
Attachments, Jane Birkin et Gabrielle Crawford, préface d'Olivier Rolin, éditions La Martinière.
Le Journal du dimanche raconte que l'album Attachments est parti à l'impression le jour même de la disparition de Kate Barry, sa fille née de sa relation avec le compositeur John Barry et qui était photographe. Elle est partie le 11 décembre, et cette "visionnaire" comme l'a décrit sa mère, apparaît sur plusieurs clichés du livre, tout comme ses soeurs Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon : "Elles sont différentes les unes des autres. Elles n'ont rien en commun, si ce n'est le talent et la beauté. Kate a toujours veillé sur Charlotte et Lou. Elle était la bienveillance même."
On la voit souvent la tête dans la lune, affichant un charisme décontracté et naturel. Mais la Jane Birkin insouciante n'est plus. Une mère a perdu sa fille. "Je me sentais responsable de tout, je me sentais au centre de tout. La confiance s'est brisée. Je n'ai pas su protéger. Je suis heureuse que Lou et Charlotte se tiennent." Dans la rue, les gens lui témoignent de la compassion. Elle les remercie et sourit : "On n'a pas le droit d'emmerder les gens avec ses problèmes."
Jane Birkin parlera aussi de sa mère, regrettant d'avoir davantage parlé de son père, David Birkin, commandant dans la Royal Navy, que de sa mère dans les entretiens : "J'ai dû blesser ma mère sans le vouloir, même si je me suis rattrapée après sa mort."
L'écrivain Olivier Rolin a également droit aux mots de l'actrice et chanteuse. Il a signé la préface d'Attachments - "Le nom que je lui donne, c'est " Maline " : parce qu'elle l'est. (Oui, 'Maline', comme 'La Maline' de Rimbaud, celle qui parle comme elle, qui dit tout bas : 'j'ai pris une froid sur la joue'" -, lui qui fut son compagnon et l'a rencontrée en 1995, lors d'un voyage humanitaire vers Sarajevo assiégée : "Il s'est montré chevaleresque et aventureux, alors que je le pensais trop chic pour nous suivre. Il a été de tous les voyages. Ma mère voulait nous marier. Elle était celle qui y croyait le plus. Je me suis toujours collée aux gens brillants et curieux, en espérant pouvoir leur être utile. Je me disais : s'ils tombaient un tout petit peu malades, je saurais quoi faire pour eux."
Attachments, Jane Birkin et Gabrielle Crawford, préface d'Olivier Rolin, éditions La Martinière.