Malgré - ou à cause ? - de la popularité d'Edouard Philippe, le président Emmanuel Macron l'a remercié, lui préférant Jean Castex pour prendre le relais au poste de Premier ministre. Ce dernier, inconnu à l'échelle nationale, a donc posé ses valises dans la capitale. Seul. Son épouse est restée Valcebollère dans les Pyrénées-Orientales.
Dans son numéro du 13 août 2020, le magazine L'Obs dresse un portrait du nouveau Premier ministre, retraçant son parcours, qui mène aux Pyrénées-Orientales. Des terres électorales pour l'homme de 55 ans, certes, mais aussi celles de l'amour. C'est ici qu'il a rencontré et épousé en 1998 la très discrète Sandra Ribelaygue. Issue d'une famille d'éleveurs, elle fait désormais elle aussi carrière en politique, dans le village de Valcebollère, dont le maire n'est autre que son cousin, Jean-Claude Ribelaygue. Aux dernières élections municipales, elle a été réélue dès le premier tour à son poste de conseillère municipale avec le score de 97,29% des voix (soit 36 bulletins dans l'urne).
Qualifiée par des proches comme une "pure catalane", Sandra Ribelaygue aime cette vie simple loin du stress de la capitale. La famille possède d'ailleurs "une vieille ferme rénovée" dans laquelle Jean Castex et son épouse aiment passer du temps avec leurs quatre enfants : Lise, Pauline, Eugénie et Léa. Sandra Ribelaygue, dont on sait également qu'elle est "passée par l'école catholique" comme son mari, ne souhaite pas entrer dans la lumière et cette discrétion poussée à l'extrême fait qu'elle est même décrite par certains comme "spectrale" ! On a vu plus flatteur...
Isolée sur ses terres, la femme du Premier ministre a toutefois pu compter sur sa présence pendant une petite poignée de jours alors que Jean Castex a décidé de passer l'été sur le terrain. Sans doute pour marquer les esprits de sa présence et essayer de faire oublier son prédécesseur. Auprès de 20 minutes, Matignon a précisé que "le Premier ministre a pris depuis jeudi [6 août 2020, NDLR] un peu de temps en famille" mais qu'il est resté "en veille permanente, et extrêmement vigilant à l'évolution de l'épidémie". Le 11 il était déjà de retour sur le terrain.