Jusqu'à ce maudit mardi 30 juillet, tout allait pour le mieux dans la vie de Jean-Jacques Debout... À 73 ans, le compositeur sort tout juste un nouvel album intitulé Sous le soleil des guinguettes et vient de composer des chansons inédites pour le retour en janvier 2014 du spectacle de sa légendaire épouse Chantal Goya, La Planète merveilleuse. Mais en plein milieu de l'été, le compositeur a vécu une drôle de mésaventure dont il se serait bien passé...
Ce jour-là, Jean-Jacques Debout a rendez-vous dans un café parisien avec un journaliste de France Dimanche pour évoquer son nouvel album. Mais arrivé à destination, catastrophe ! L'époux de Chantal Goya se rend compte qu'il a oublié sa précieuse sacoche dans son taxi. "Le chauffeur m'a pris pour un touriste et m'a baladé autour de Montmartre. Je lui ai fait la remarque en me fâchant, c'est ce qui m'a fait oublier mes affaires dans sa voiture", se lamente-t-il auprès du journaliste du magazine. Il faut dire qu'en plus d'avoir perdu des papiers importants, le chanteur malchanceux devait partir en voyage deux jours plus tard ! "J'avais ma carte bancaire, des papiers, mon stylo Parker fétiche et mes carnets. C'est très grave pour moi, j'avais des achats importants à régler. Mais surtout, je ne peux plus partir en Tunisie après-demain !", déplore-t-il. Et Jean-Jacques Debout se met à culpabiliser : "Je m'en veux tellement d'avoir laissé cette sacoche ! (...) C'est une catastrophe !"
Dépité par ce malheureux coup du sort, Jean-Jacques Debout s'installe tout de même avec le journaliste de France Dimanche pour reprendre des forces et manger son repas après que Chantal Goya a fait opposition sur sa carte bleue. C'est là qu'il reçoit justement un appel de son épouse à qui il fait part de son désespoir. "Je suis si fatigué, lessivé, se plaint-il. Chantal, je ne peux pas être en tournée, chanter, répondre au téléphone, m'occuper de ma sacoche, je n'en peux plus. C'est ça ou je change de métier. Ou je pars dans un asile", lance le chanteur, qui craque.
Heureusement, réconforté par sa tendre et douce et par une bonne salade de chèvre chaud, Jean-Jacques Debout retrouve un soupçon d'optimisme : "Ça va s'arranger... Ce n'est pas la fin du monde quand même..." S'il n'a pour le moment pas retrouvé sa chère sacoche bleue à bretelles "marquée en lettres blanches Citroën", l'auteur n'a pas tout perdu puisqu'il a quand même pu s'envoler pour Djerba, en Tunisie, histoire de prendre un peu de repos bien mérité. Nous voilà rassurés !