Une affaire qui continue de secouer les médias. Figure emblématique de la lutte sociale, l'Abbé Pierre disparu en 2007 aura marqué des milliers de Français en oeuvrant constamment pour les plus nécessiteux. Toutefois dans un rapport dévoilé en juillet, il a été révélé que le fondateur d'Emmaüs est accusé d'agressions sexuelles sur plusieurs femmes.
Les faits se seraient déroulés entre la fin des années 1970 et 2005, ont souligné Emmaüs International, Emmaüs France et la Fondation Abbé-Pierre qui ont apporté leur soutien aux victimes dont certaines étaient mineures au moment des faits. De son côté, le cabinet spécialisé Elaé a récemment notifié 17 nouvelles accusations qui s'ajoutent aux sept autres dévoilées plus tôt cet été.
On est peu désemparés en fait
Alors qu'Emmaüs "réfléchit" à indemniser les victimes, la Fondation Abbé Pierre qui se désolidarise de l'icône déchue souhaite dorénavant changer de nom. Une décision que soutient Nolwenn Leroy. Voilà plusieurs années que la maman de Marin est la marraine de la Fondation Abbé Pierre. Etant l'invitée de Léa Salamé ce mardi 10 septembre 2024 sur les ondes de France Inter pour parler de la fiction Brocéliande, la chanteuse s'est également confiée sur le scandale.
"On est peu désemparés en fait", a reconnu la compagne d'Arnaud Clément qui a très bien connu l'ancien député de son vivant. "Je pense que ça a été le cas de la fondation. Moi ce que je peux dire, c'est que je trouve la posture, la façon dont la fondation a communiqué depuis ces derniers jours, admirable. Le fait de, bien sûr, reconnaître ce qu'ont pu vivre les victimes. D'entendre les victimes. Je trouve qu'ils ont pris toutes les bonnes décisions".
Beaucoup le prenaient pour un saint
Avec transparence, Nolwenn Leroy a également évoqué "son engagement de coeur" avec l'association qu'elle continue de soutenir contre vents et marées : "Je l'ai fait au-delà de ma rencontre avec l'abbé. Je l'ai fait pour la cause. Malheureusement cette cause elle n'a jamais été autant d'actualité. Donc la fondation a besoin plus que jamais de soutiens, de donateurs, de tous. Parce que le combat du mal logement, il est loin d'être gagné".
Quant aux "parts d'ombre" du prêtre, la comédienne a aussi ajouté à son sujet : "C'est vrai que l'abbé Pierre, beaucoup le prenaient pour un saint, mais ce n'était pas un saint, et tout sauf un saint, à la lumière de ce qu'on vient d'apprendre". Une nouvelle et franche prise de parole !