Condamné le 18 mai dernier à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure de moins de 15 ans, Jean-Luc Lahaye a trouvé la meilleure des avocates pour plaider sa cause : sa victime, une jeune fille âgée de 17 ans aujourd'hui. Pour le magazine Closer, elle a accepté de parler, évoquant "l'homme qu'elle aime", pour qui elle "ferait tout".
Jean-Luc Lahaye l'a toujours clamé haut et fort, il n'a jamais rien demandé à cette jeune fille et a répété à de multiples reprises que c'était elle qui avait usé de stratagèmes à base de faux profils Facebook pour entrer en contact avec lui. Des explications que la jeune femme confirme dans les pages de Closer dans un entretien exclusif dont quelques lignes sont à découvrir sur le site internet du magazine.
Si elle parle aujourd'hui, c'est "parce qu'on accuse Jean-Luc injustement". Elle veut dire au grand public que "c'est sérieux" entre eux, "et que personne n'a manipulé personne". Ainsi, elle ne comprend pas pourquoi une procédure judiciaire a eu lieu, alors même que ses parents "n'ont pas porté plainte contre Jean-Luc". Et elle non plus. Ses parents et son frère aîné "n'en peuvent plus" de voir étaler sur la place publique leur vie privée.
"Je suis assez grande pour savoir si j'ai été corrompue ou non - ce que je n'ai jamais été. Par ailleurs, au sujet des 37 secondes de webcam incriminées, j'avais alors 16 ans. Or, la majorité sexuelle en France est à 15 ans. Je l'ai écrit dans mes lettres adressées au tribunal, dont on n'a pas tenu compte apparemment", explique-t-elle à Closer, donnant de l'eau au moulin de Jean-Luc Lahaye, qui a, à de multiples occasions, mis en avant l'argument de la majorité sexuelle pour se disculper dans cette affaire, tout en reconnaissant son attirance pour les femmes jeunes.
"L'amour n'a pas d'âge", rappelle la jeune femme qui se dit "beaucoup plus attiré par les hommes mûrs", assure avoir "toujours été très mature" et se sent "physiquement très femme". Pour autant, elle explique que Jean-Luc Lahaye ne s'est pas 'intéressé à elle dans un premier temps. "Peut-être parce qu'il me percevait comme trop jeune", ose-t-elle, poursuivant : "Il m'a demandé ma date de naissance, que je lui ai précisée. C'est à partir de ce moment-là que je me suis inventé de faux profils, et dit que j'avais 18 ans."
Et la jeune fille de ne rien regretter : "Quelle femme amoureuse, quelque soit son âge, ne ferait pas tout pour le prouver à l'homme qu'elle aime ?" Sans ces stratagèmes, elle affirme qu'elle n'aurait "pas pu établir une relation amoureuse, avec de vrais sentiments". Amoureuse, elle l'est. "Jean-Luc est quelqu'un de formidable, d'honnête, de sincère. Mes parents en sont eux-mêmes convaincus. Ils se sont rencontrés plusieurs fois et il est devenu un ami pour eux", conclut-elle, confirmant ainsi des déclarations de Jean-Luc Lahaye qui affirmait que sa victime avait "réellement envie" de lui, que ses parents étaient "des gens formidables" qui "aimeraient [l']avoir dans la vie de leur fille"...
Un témoignage qui pourrait aider Jean-Luc Lahaye dans un éventuel procès en appel, puisque son avocat Me Me Jean-Philippe Touati avait précisé que son client "pourrait faire appel de la décision du tribunal", lui qui avait été condamné en 2007 à 10 000 euros d'amende pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de moins de 15 ans.
Un interview exclusive à retrouver dans le Closer du vendredi 29 mai 2015