
C'était la nouveauté de ces Jeux Olympiques de Paris 2024. Les épreuves de breakdance intégraient pour la première fois la compétition sportive, en lieu et place d'autres épreuves que Paris avait décidé de supprimer, non sans polémiques, comme le karaté par exemple. Si Los Angeles, hôte des prochains JO qui se dérouleront en 2028, a déjà fait savoir que cette épreuve ne serait pas reconduite, elle a toutefois bien fait parler d'elle pour sa première (et peut-être sa dernière) présence aux JO !
En plus, depuis plusieurs heures, l'Australienne Rachael Gunn, alias Raygun, n'est pas épargnée par les réseaux sociaux. Sa prestation, réalisée ce vendredi 9 août, est visée par d'innombrables critiques et railleries. Sa performance, jugée peu académique par les internautes et très approximative, a été très mal notée par les juges, qui lui ont préféré celle de la Français Syssy, qui s'est qualifiée sans encombre.

La sportive de 36 ans, professeure universitaire à la ville et titulaire d'un doctorat en études cultures, a dû justifier sa performance très controversée dans les colonnes de The Guardian ce samedi. Face à tant de critiques qu'elle n'avait pas préméditées, la trentenaire a tenu à défendre sa créativité : "Tous mes mouvements étaient originaux. La créativité est vraiment importante pour moi. Parfois, ça parle aux juges, et parfois pas. Mais j'ai fait mon truc. Je voulais venir ici et proposer quelque chose de nouveau. C'est ma force. Je savais que je ne pouvais pas battre ces filles-là, sur ce qu'elles font de mieux, alors je voulais bouger différemment, être créative. J'étais une outsider et je voulais laisser mon empreinte d'une manière différente" a ainsi déclaré la sportive.
Si les Français n'ont pas été très prolixes et railleurs, le monde entier s'est moqué de la sportive sur X. On a pu lire notamment une référence faite à Anatomie d'une chute, le film de Justine Triet qui a été primé à Cannes : "Ce que faisait le mari dans Anatomie d'une chute avant de tomber du toit". Une autre s'est montré plus enjouée face à une performance aussi surprenante : "Je veux que Raygun, la break-danseuse australienne de 36 ans possédée par l'esprit de Julia Stiles dans Save the Last Dance, sache que je suis désormais sa plus grande fan et qu'elle ne doit jamais arrêter de faire ce qu'elle fait !"