Après un début d'année difficile, Jo-Wilfried Tsonga est monté en puissance, avec en point d'orgue une victoire à Wimbledon face au Roi Roger Federer, avant de s'incliner face au serbe Novak Djokovic, futur vainqueur du tournoi.
Les derniers mois furent excellents pour le jeune Manceau qui à l'aube de l'US Open se sent prêt à réaliser un exploit. La raison ? L'importance de son kiné Michel Franco, alors que "Jo" était prêt à abandonner le tennis du fait de douleurs trop importantes, comme il le révèle au journal l'Equipe du 28 août : " J'en étais arrivé à un point où je disais parfois à Éric (Winogradsky, son ancien coach, ndlr) : 'A quoi ça rime tout ça ? J'en ai marre, je vais arrêter.' J'avais trop mal... J'étais parfois au bord des larmes. Je ne pouvais rien faire, j'étais impuissant. Je me donnais à fond. Mais c'était comme si je me torturais moi-même".
Désormais, le numéro 11 mondial ne ressent plus de douleur, et semble beaucoup plus confiant dans son tennis. Après quelques jours de vacances et un passage au village Kinder début juillet pour la plus grande joie des enfants présents, Tsonga s'est rendu chez le Kid de Las Vegas, alias Andre Agassi, légende du tennis mondial et marié à Steffi Graf, pour y "découvrir de nouveaux trucs". Et le joueur n'a pas été déçu : entraînement intensif et cours d'anglais afin de pouvoir échanger avec la star ! Son face à face fut d'ailleurs pour lui un moment inoubliable : "C'était un moment assez intense, extraordinaire même... D'un seul coup, tu fermes ta gueule et tu écoutes. Et, surtout tu enregistres."
Car Jo-Wilfried Tsonga n'est pas un inconnu pour Agassi : "En fait, Andre regarde pas mal de mes matches. Il aime bien mon style de jeu. Et il m'a fait pas mal de remarques sur le tennis que je pratique. C'était top..."
Des conseils bienvenus qui l'ont rendu mentalement plus fort et sûr de son tennis. De bon augure pour l'US Open.