Nous venons d'apprendre la disparition de Juan Antonio Samaranch, mort aujourd'hui des suites d'une faiblesse cardiaque, à l'âge de 89 ans.
Né dans une riche famille en 1920, à Barcelone, Juan Antonio débute sa carrière en politique dès 1955 en entrant à la mairie de sa ville en tant que conseiller aux sports. Il tiendra ce poste jusqu'en 1962, et en 1964, il deviendra procureur aux Cortes du régime franquiste, et ce jusqu'en 1977.
Après les Jeux Olympiques d'été de 1980 à Moscou, le président du comité international olympique (C.I.O.) Lord Killanin démissionne et Juan Antonio Samaranch est élu pour lui succèder à la tête du très puissant organisme.
Durant ses différents mandats, il réussira à faire croître les finances du C.I.O., notamment grâce aux droits télé mondiaux et aux partenariats toujours plus abondants. Les pays membres du C.I.O. participants aux Jeux Olympiques d'hiver et d'été n'ont cessé d'augmenter et le nombre de nouveaux sports de voir leur apparition sous sa présidence, jusqu'à sa succession par Jacques Rogge, en 2001.
Malgré une affaire de corruption qui aura fait les gros titres des journaux en 1996, après avoir monnayé une exclusivité à Coca-Cola à l'occasion des J.O. d'Atlanta - il bénéficiera cependant d'un non-lieu -, il laissera une empreinte indélébile dans le monde olympique qu'il a toujours su hisser vers les sommets.
A la fin de l'année dernière, il est victime d'un malaise cardiaque alors qu'il est à Monaco, et on lui diagnostique une insuffisance cardiaque.
Le week-end dernier, il se fait hospitaliser pour les mêmes problèmes mais cette fois, les médecins déclarent son état grave et irréversible. Il s'est éteint aujourd'hui, à l'hôpital de Barcelone. Il avait 89 ans.
R.I.P.