Jude Law, sa mauvaise odeur ruine un tournage... l'acteur piège ses partenaires avec des senteurs "sang" et "caca" !

Quand on dit que Jude Law s'investit à fond dans ses rôles... on ne croit pas si bien dire. Le comédien britannique sera prochainement à l'affiche du film Firebrand, le jeu de la reine, dans lequel il incarne Henri VIII auprès d'Alicia Vikander. Cette dernière a, d'ailleurs, un brin souffert de cette collaboration professionnelle. Olfactivement parlant, en tout cas. Venus parler du long-métrage historique signé Karim Aïnouz, lors du 76e Festival International du film de Cannes - le film est en compétition officielle -, les deux comédiens ont effectivement partagé un drôle de souvenir de tournage, à peine sortie du tapis rouge.

Je me suis dit que ça aurait plus d'impact si je sentais horriblement mauvais

Si vous avez bien suivi vos cours d'Histoire, vous savez certainement que Henri VIII serait mort à cause d'une blessure à la jambe, lui causant ulcères et douleurs infâmes - un petit mystère plane toutefois tout autour de son décès. Pour être sûr d'incarner à merveille ces quelques instants de douleurs, Jude Law a amené, avec lui, quelques échantillons de parfum pour se mettre dans l'ambiance. Pas n'importe lesquels. "A cette époque, on pouvait le sentir trois pièces plus loin, parce que ses jambes pourrissaient, a-t-il rappelé. Et ils recouvraient ça avec de l'huile de rose. Alors je me suis dit que ça aurait plus d'impact si je sentais horriblement mauvais."

Au début, je les utilisais de manière très subtile

Méticuleux, à un point extraordinaire, Jude Law s'est donc rendu dans un atelier de parfumerie qui lui a proposé des senteurs extraordinaires, mais aussi quelques échantillons plus originaux. "On m'a proposé une variété incroyable, pu, sang, caca, sueur... se souvient-il. Au début, je les utilisais de manière très subtile, en me disant que ça n'aurait pas trop d'impact." C'était sans compter, bien sûr, sur l'humour cinglant de l'acteur, qui a fini par vaporiser ces immondes odeurs un peu partout, dans chaque pièce du tournage, piégeant ainsi ses partenaires de scène. Il faut croire qu'en le sélectionnant pour jouer Henri VIII dans Firebrand, Karim Aïnouz avait eu du flair...