Dans Mange, prie, aime, Julia Roberts incarne une quadra fraîchement divorcée en quête d'un sens à sa vie. Elle se retrouvera en réveillant ses sens, justement, grâce à l'amour, la cuisine et la spiritualité. L'actrice y est resplendissante de simplicité et de charme aux côtés de son partenaire Javier Bardem.
Sur la couverture des magazines, comme celle du récent Marie-Claire australien, l'actrice poursuit son opération séduction avec, semble-t-il, une certaine facilité. Sur tapis rouges, elle n'hésite pas, la quarantaine épanouie (Julia fêtera ses 43 ans le 28 octobre), à déambuler toutes gambettes dehors. Le public qui la suit fidèlement - vous êtes plus de 570 000 spectateurs à avoir succombé à son dernier film - demeure amoureux de cette star à la fois hollywoodienne mais accessible.
Accessible oui, car Julia n'est pas toujours tirée à quatre épingles. Elle est comme vous ! Surprise à la sortie d'une boutique de Pacific Palisades à Los Angeles courant octobre, l'actrice arborait un look plutôt déconcertant : Julia était recouverte d'une veste longue informe, d'un pantalon tout aussi peu soigné, le tout accessoirisé d'une besace d'inspiration indienne (digne de votre petite soeur lycéenne alter mondialiste) et d'une paire de chaussons orthopédiques à semelle aérée... Même son immense sourire n'y change rien, on ne voit que ces horribles mules molletonnées bleu canard !
À sa décharge, Julia Roberts reste en dehors des plateaux une mère de famille nombreuse : avec son époux Danniel Moder, elle s'occupe des jumeaux Hazel Patricia et Phinnaeus Walters, 6 ans en novembre, et Henry, 3 ans. On comprend, du moins on essaye de comprendre, qu'elle préfère le confortable... au chic.
Côté cinéma, Julia Roberts vient de terminer le tournage de Larry Crowne sous la direction de son ami Tom Hanks. Elle ne devrait pas retravailler avant l'été prochain et le tournage d'August avec Meryl Streep... Ce qui nous laisse de longs mois où nous risquons encore de la croiser mal fagotée !
A.D.