Tandis que sa relecture danceflooresque du hit de Phoenix If I ever feel better hante les ondes radio et qu'il enchaîne les showcases sur la route de son Olympia (6 mars 2012), Julian Perretta nous entraîne dans une nouvelle virée nocturne pleine d'excès avec le clip de Ride my star.
De table de prestige en table de casino, de discothèque riche en créatures sexy en scène de concert, l'Anglais de 22 ans révélé par Wonder Why se laisse embarquer et encanailler par de curieux hommes masqués - un effet "L'Etrange Noël de Monsieur Jack" synchro avec Halloween - pour finir à l'aube sur une plage paisible où s'évanouit au soleil la folie fantasmée de la nuit, et où la belle qui fait tourner la tête de notre héros groovy n'est, elle, pas un mirage. Un scénario plutôt conforme au propos de la chanson, une ivresse des sens dans la lignée des précédentes vidéos de l'artiste.
Pour Ride my star, quatrième extrait de l'album Stitch me up dont une réédition augmentée de sept titres inédits et de vidéos dans les coulisses de sa tournée est parue le 24 octobre, Julian Perretta joue le jeu devant la caméra de David Yarvoroski, qui l'avait déjà dirigé dans le clip de Wonder Why. Les deux morceaux ont d'ailleurs en commun d'être particulièrement accrocheurs : Ride my star peut en effet s'appuyer sur un travail rythmique irrésistible (scansion du piano et de la basse, attaques et ruptures de la ligne mélodiques) pour faire mouche.
Et en matière d'énergie, le Perretta se pose là : les sièges de l'Olympia en tremblent déjà.