Justine Hénin, aveux d'une mauvaise joueuse... à qui Mauresmo n'a pas pardonné !
Publié le 24 février 2011 à 22:32
Par Guillaume J.
Justine Hénin et Amélie Mauresmo lors de la finale de l'Open d'Australie 2006 : la Belge abandonne et prive sa copine d'un "vrai" triomphe. Leur amitié ne s'en remettra pas. Justine Hénin et Amélie Mauresmo lors de la finale de l'Open d'Australie 2006 : la Belge abandonne et prive sa copine d'un "vrai" triomphe. Leur amitié ne s'en remettra pas.© Abaca
Justine Hénin et Amélie Mauresmo lors de la finale de l'Open d'Australie 2006 : la Belge abandonne et prive sa copine d'un "vrai" triomphe. Leur amitié ne s'en remettra pas.
Justine Hénin et Amélie Mauresmo lors de la finale de l'Open d'Australie 2006 : la Belge abandonne et prive sa copine d'un "vrai" triomphe. Leur amitié ne s'en remettra pas.
Justine Hénin et Amélie Mauresmo lors de la finale de l'Open d'Australie 2006 : la Belge abandonne et prive sa copine d'un "vrai" triomphe. Leur amitié ne s'en remettra pas.
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Dans le tennis comme dans les autres sports, l'après-carrière peut s'avérer riche en révélations. André Agassi s'est attiré pas mal de désapprobation avec les confessions contenues par son autobiographie intitulée Open (parue en novembre 2009), Justine Hénin, à son tour, risque de ne pas faire que des heureux(ses), avec ses déclarations recueillies et publiées par la rédaction des sports de la RTBF, quelques jours après l'annonce surprise de sa deuxième retraite sportive.

Ce qui est certain, c'est que la tenniswoman belge, ancienne numéro un mondial (117 semaines) créditée de 43 titres sur le circuit féminin (dont 7 dans trois des levées du Grand Chelem) et médaillée d'or olympique en 2004, ne recevra pas de prix du fair-play honorifique pour l'ensemble de son oeuvre.

A 28 ans, éliminée au troisième tour de l'Open de Melbourne au mois de janvier, Justine Henin, qui avait fait son come-back sur les courts en septembre 2009 après une première retraite qui ne fut pas aussi définitive que la championne l'avait laissé entendre, annonçait le 26 janvier 2011 sa décision, la mort dans l'âme : "Les examens sont clairs et les médecins formels, mon coude est trop abîmé et trop fragilisé pour que je puisse continuer à exercer ma passion et mon métier à haut niveau. Je suis triste... j'avais espéré un autre retour et rêvé une autre fin. Je tourne, et pour de bon cette fois, une incroyable page de ma vie."

Le temps est donc venu d'exhumer quelques souvenirs, bons et mauvais... et de dévoiler quelques vérités pas forcément bonnes à dire, et qui ne redoreront pas le blason d'une joueuse à part, talentueuse mais taiseuse : "Je ne suis pas née pour être championne. Je suis plutôt du style à longer les murs et à me faire discrète. J'ai choisi un métier où j'étais constamment mise en avant. Et cette mise en avant, cette mise en lumière, m'a placée dans des situations où je n'étais pas à l'aise. J'ai souffert de ça et de cette incompréhension du public."

De cet entretien vidéo que vous pouvez retrouver en plusieurs séquences sur le site de la RTBF, L'Equipe retient notamment quelques "aveux" concernant des faits controversés de sa carrière :

- Roland-Garros 2003, Justine Hénin est opposée à Serena Williams en demi-finale. Menée 4 à 2 par l'Américaine dans la dernière manche, elle lève la main sur le service de sa rivale pour signaler à l'arbitre qu'elle n'est pas prête. Un geste classique du tennis. Sauf que le service de Williams est parti, la balle est out, et l'Américaine demande à l'officiel confirmation qu'elle dispose encore de deux balles. Or, l'arbitre n'a pas vu la main levée de la Belge, et cette dernière nie l'avoir levée. Au final, Henin remportera le match, puis le tournoi. Aujourd'hui, elle déclare : "Peut-être que j'aurais dû dire effectivement que j'avais levé la main même si je reste convaincue que ce n'est pas ça qui a changé le cours des choses. J'espère ne pas être de mauvaise foi en disant ça." Serena appréciera.

- Open d'Australie 2004, finale contre sa compatriote et rivale Kim Clijsters ("On ne serait jamais devenues aussi bonnes l'une sans l'autre (...) Mais de par l'adversité, il était impossible que l'on soit amies et proches"), Hénin affirme qu'un coup droit gagnant de son adversaire est faute. Aujourd'hui, elle reconnaît les faits : "Ce ne sont pas des moments qu'on oublie. Oui elle touche la ligne, je le reconnais (rires)."

- Open d'Australie 2006, finale, Justine Hénin, menée 6-1/2-0, abandonne et "offre" à Amélie Mauresmo son premier titre en Grand Chelem. "J'avais trop mal pour gagner", explique-t-elle ; ce qui soulève cette question, posée par L'Equipe : trop mal pour gagner, certes, mais pour simplement finir le match et laisser sa valeureuse adversaire glaner un vrai triomphe ? L'amitié des deux jeunes femmes ne survivra pas à cet incident. "J'ai essayé d'en parler avec elle mais c'était devenu beaucoup trop tendu. C'est dommage comme réaction."

En liquidant ainsi le passé (entre bien d'autres confidences moins nauséabondes), Justine Hénin veut-elle mieux tourner la page et envisager sa seconde vie ? "Je rêve d'une vie de famille, d'avoir des enfants. La suite, j'espère que ce sera l'histoire de ma vie mais avec la maturité que j'ai trouvée."

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