Aux premières loges lors des manifestations des agriculteurs il y a quelques jours où elle est même restée "plus de cinq heures" sur place, Karine Le Marchand est également très présente pour les candidats de l'émission L'amour est dans le pré. Selon une enquête réalisée par nos confrères du Parisien, l'animatrice de télévision prend énormément soin des agriculteurs qui cherchent l'âme soeur sur M6. Depuis 2010, année où elle a commencé à présenter le programme, l'animatrice de 55 ans veille ainsi de près à ses protégés. Un amour et une bienveillance que les agriculteurs lui rendent bien.
Pierre de Saint Pastou de Bonrepaux confie ainsi au Parisien : "Dès 2013, elle nous a mis en avant au Salon de l'agriculture. Elle reste des heures avec nous et a même refusé des chèques pour représenter des régions afin de rester avec nous. Au Salon, c'est un sacré test. Si on n'est pas accepté dans le milieu, on s'en va sous les huées. Je me souviens d'un Jack Lang qui a dû partir sous protection. Mais elle, à chaque fois, elle reçoit beaucoup d'amour".
Concernant L'amour est dans le pré, elle organise des soirées privées "sans journalistes ni caméras" pour garder le lien avec les candidats. "Ce sont des moments de convivialité entre nous, on partage, cela fait un bien fou" a-t-elle assuré. Une fois la fête sur le dancefloor terminée, elle invite même certains candidats qui n'ont pas les moyens de se loger sur Paris à dormir chez elle.
Auprès de la production de l'émission, "elle a fait part de quelques exigences pour les agriculteurs du programme. Notamment la possibilité qu'ils bénéficient d'un soutien psychologique mais aussi de proposer des produits venant de leurs exploitations lors des divers événements organisés autour de L'amour est dans le pré". Une aide financière "hors antenne" est même apportée aux agriculteurs "en grande difficulté". Un très beau geste.
"Jamais personne n'en a fait autant pour nous" indique Laurent (candidat de la saison 14). Elle oeuvre hors caméra, on s'appelle régulièrement. Nous ne sommes pas des pions. Elle est très à l'écoute". Il confie également qu'elle l'a beaucoup soutenu pendant sa dépression, au point de lui téléphoner presque quotidiennement : "Il y a un an, quand j'ai été déprimé, elle téléphonait très souvent pour savoir si je mangeais régulièrement. Elle ne voulait pas que je sois trop isolé. Cela a été une clé pour aller mieux. Je me suis diversifié en passant aux pâtés grâce à elle. Et cela va mieux financièrement aujourd'hui". Un véritable ange gardien dont le grand-père a d'ailleurs été sacré meilleur ouvrier de France en gravure héraldique (science du blason).