Kev Adams sur Valérie Benguigui : ''Malade, elle avait plus la pêche que moi''

Le 12 mars prochain, Kev Adams reviendra sur le grand écran dans une comédie intitulée Fiston, aux côtés de Franck Dubosc et de la regrettée Valérie Benguigui. Le jeune humoriste, interrogé avec son partenaire par Nikos Aliagas dans l'émission Les Incontournables sur Europe 1, samedi 22 février 2014, a évoqué tout le bien qu'il pensait de l'actrice, morte en septembre dernier.

Alors que Nikos saluait la qualité du travail de comédienne de Valérie Benguigui dans Fiston, Kev Adams a lui aussi voulu rendre hommage à l'actrice. "J'ai beaucoup discuté avec elle. Elle était déjà malade quand elle a tourné avec nous et pourtant elle avait plus la pêche que moi, elle avait plus le sourire, évidemment beaucoup plus de talent, ça ce n'est même pas comparable. C'est-à-dire qu'elle envoyait sur le plateau quelque chose de si positif que forcément, c'est pas méchant, mais moi j'oubliais qu'elle était malade. Tu oublies quand les gens sont si bons, si forts (..) la seule chose qui me console un petit peu, c'est qu'elle est merveilleuse dans le film et je suis heureux que ce soit ce souvenir qu'on garde d'elle", a-t-il avec émotion.

La production du film n'a d'ailleurs pas manqué de dédier le long-métrage réalisé par Pascal Bourdiaux (Un gars, Une fille, Le Mac...) à l'actrice et Franck Dubosc a souligné que les spectateurs sont invités à rester sur le siège une fois le générique de fin lancé car ils auront droit à un bêtisier, "drôle" et "pas seulement là parce que Valérie n'est plus avec nous", a-t-il précisé. Ce dernier a ensuite expliqué n'avoir eu qu'une seule scène à tourner avec l'actrice mais qu'il y avait pris grand plaisir et avait visiblement partagé de beaux rires avec elle. Problème, ils devaient tourner deux autres films ensemble et ils se demandaient comme ils allaient faire pour ne pas rire sans arrêt sur les tournages. Une complicité naissante brisée, ce qui touche particulièrement Franck Dubosc. "Ces rires-là me manquent", a-t-il avoué.

Thomas Montet