Mercredi 20 juin 2018, Alexia Laroche-Joubert était l'invitée de Puremedias.com à l'occasion d'un #QHM.
Lors de cet entretien, la présidente de la société Adventure Line Productions a accepté de revenir sur l'impact financier de l'annulation du tournage du dernier Koh-Lanta (TF1). Pour rappel, une information judiciaire a été ouverte le 15 mai dernier après que l'ex-candidat Eddy Guyot a été accusé par Candide Renard (la fille de l'entraîneur de football Hervé Renard, elle aussi au casting) de l'avoir agressée sexuellement sur le camp après quelques jours de tournage.
Face à de telles accusations, Adventure Line Productions et TF1 n'avaient pas eu d'autre choix que de stopper immédiatement le tournage et d'annuler purement et simplement l'édition. Une décision lourde de conséquences pour la société de production. "On porte très clairement la conséquence financière, l'annulation de tournage n'est pas assurée", a indiqué Alexia Laroche-Joubert sans tourner autour du pot. Interrogée ensuite sur les propos de Cyril Hanouna qui indiquait que cela pouvait représenter jusqu'à 30 millions d'euros de pertes pour la chaîne, la productrice a poursuivi : "Il faut demander à TF1, je ne suis pas une experte, on ne touche pas sur la publicité, c'est la chaîne qui touche sur la publicité. La seule chose que je peux en déduire, c'est que c'est un programme qui a une vraie valeur dans le monde de l'audiovisuel."
Pour finir, Alexia Laroche-Joubert a indiqué qu'elle ne pensait pas qu'ALP puisse se retourner, après l'hypothétique désignation d'un coupable, contre l'un des candidats dont les versions des faits continuent de s'affronter. "Il y a une information judiciaire qui est en cours, on verra bien le résultat. Très sincèrement, je me vois mal me retourner contre une personne physique, ce serait une personne morale, donc une société, ce serait évidemment différent. Là, au moment où je vous parle, non, mais je ne sais pas du tout comment ça va se passer. Nous on a donné tous les rushs à la justice, nos équipes peuvent être entendues par la justice également. Ils font leur travail et après il sera toujours temps de voir ce qu'il se passe", a-t-elle expliqué.