Koji Wakamatsu, à Cannes, en mai 2012.© Abaca
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C'est l'un des grands maîtres du cinéma japonais qui s'est éteint dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 octobre, en la personne de Koji Wakamatsu. Ce réalisateur âgé de 76 ans est décédé des suites des blessures engendrées par l'accident dont il a été victime, le vendredi 12 octobre dernier dans la soirée... Se baladant dans les rues de Tokyo, le malheureux a été renversé par un taxi avant d'être hospitalisé d'urgence, après avoir perdu connaissance. Il souffrait alors de blessures à la tête et dans le bas du dos.
Koji Wakamatsu remportait, il y a peu, le prix de Cinéaste asiatique de l'année, à l'occasion du 17e Festival international du film de Busan (BIFF), en Corée du Sud. Il en profitait alors pour dénoncer la difficulté pour les films indépendants, de trouver des sponsors et des financements.
Avec 105 films à son actif, c'est en réalisant et produisant des films X dits "soft" que Wakamatsu s'est fait connaître, parmi lesquels le sulfureux Empire des Sens, en 1976. Ses dernières créations parues en Europe sont United Red Army (2009), et Le Soldat Dieu (2010). Au mois de mai dernier, il était de passage à Cannes pour y présenter Le Jour où Mishima a choisi son destin, au Festival international du film, qui était projeté dans le cadre de la sélection Un certain regard.
Cet artiste se définissait comme "un réalisateur indépendant, à l'encontre du système". "Il faut faire les films que vous avez dans le coeur, pas ceux que les gens veulent que vous fassiez", avait-il déclaré à l'AFP, au moment de son sacre au BIFF.
Joachim Ohnona
Koji Wakamatsu remportait, il y a peu, le prix de Cinéaste asiatique de l'année, à l'occasion du 17e Festival international du film de Busan (BIFF), en Corée du Sud. Il en profitait alors pour dénoncer la difficulté pour les films indépendants, de trouver des sponsors et des financements.
Avec 105 films à son actif, c'est en réalisant et produisant des films X dits "soft" que Wakamatsu s'est fait connaître, parmi lesquels le sulfureux Empire des Sens, en 1976. Ses dernières créations parues en Europe sont United Red Army (2009), et Le Soldat Dieu (2010). Au mois de mai dernier, il était de passage à Cannes pour y présenter Le Jour où Mishima a choisi son destin, au Festival international du film, qui était projeté dans le cadre de la sélection Un certain regard.
Cet artiste se définissait comme "un réalisateur indépendant, à l'encontre du système". "Il faut faire les films que vous avez dans le coeur, pas ceux que les gens veulent que vous fassiez", avait-il déclaré à l'AFP, au moment de son sacre au BIFF.
Joachim Ohnona