Daisy Van Cauwenbergh, qui fut couronnée Miss Belgique en 1988, était accusée d'esclavagisme par un couple de Thaïlandais qui avaient quitté leur pays après le tsunami de 2004 pour venir travailler au royaume de la frite. Finalement, elle ne dormira pas derrière les barreaux...
Le site belge 7 sur 7 dévoile que la justice a tranché, mercredi 20 décembre 2017. "L'auditorat du travail de Hal-Vilvorde avait requis des peines de 18 mois de prison à l'encontre de l'ex-Miss Belgique et de deux ans pour son compagnon", écrivent nos confrères. Mais le tribunal correctionnel de Bruxelles a épargné Daisy Van Cauwenbergh et son conjoint Johannes Huub Fijen car les faits sont prescrits. "La défense avait encore fait valoir que l'enquête avait été menée unilatéralement et que le délai raisonnable était dépassé. Le tribunal a suivi sur ce point, décidant que les faits étaient bel et bien prescrits, et ce depuis juin 2014", ajoute le site.
Daisy Van Cauwenbergh et son compagnon Johannes Huub Fijen étaient accusés d'avoir fait travailler gratuitement un couple de Thaïlandais après avoir posté une annonce pour un travail à leur domicile il y a de cela deux ans. Dans un premier temps, la dame ne devait se charger que des enfants mais, rapidement, elle se serait vue confier la cuisine et le ménage. En outre, elle aurait été sexuellement abusée... Quant à son époux, il avait été embauché comme chauffeur mais se serait retrouver à faire également un travail de jardinier. Sollicités en permanence et travaillant de longues heures, ils ne touchaient presque pas d'argent...
Thomas Montet