Mercredi 15 août 2012, les vertes pelouses du parc du château de Vaduz grouillaient de monde comme de coutume et la capitale du Liechtenstein était en effervescence pour célébrer la Fête nationale de la principauté autour de la famille princière.
Quelque 2 000 de leurs compatriotes étaient ainsi rassemblés autour notamment du prince Hans-Adam II et son épouse la princesse Marie, son fils le prince héritier Alois et sa femme la princesse Sophie (déjà 20 ans de mariage en juillet 2013), avec leurs quatre enfants (Joseph, 17 ans, Marie-Caroline, 15 ans, Georg, 13 ans, et Nikolaus, 11 ans), ainsi que le prince Constantin et la princesse Tatjana. Seul le prince Maximilian manquait pour compléter la fratrie.
A mi-chemin d'une année 2012 qui a été secoué par le référendum du 1er juillet 2012 concernant le droit de veto du prince de Liechtenstein sur les décisions du peuple, droit qu'il a conservé à 76,1% des suffrages, le prince Alois, régent depuis 2004, a fait devant ses convives de ce jour particulier une allocution portant essentiellement sur les réformes que la très prospère principauté doit envisager, et notamment en matière d'ouverture raisonnée à l'immigration économique. "Sans quoi le pays ne pourra recruter suffisamment d'experts en cette période critique que nous traversons", a-t-il averti, estimant que le Liechtenstein, doit se diriger vers une ouverture bien pensée et prudente de son immigration.
Après avoir parlé économie, système de santé, système de retraites, soutien aux familles, ou encore système éducatif, l'heure était venue de profiter pleinement de la garden party et des animations musicales. Puis, en soirée, du feu d'artifice.