Le mercredi 20 septembre 2023, la Maison de Serge Gainsbourg située au 5 bis, rue de Verneuil à Paris, a ouvert ses portes au public (après l'inauguration le 14 avec Rachida Dati et Valérie Pécresse). Une décision qui a pris le temps qu'il fallait pour mûrir mais qui a rapidement porté ses fruits puisqu'en quelques heures seulement, les 10 000 créneaux disponibles pour visiter la demeure du chanteur se sont évaporés, comme l'avait expliqué M Radio.
Seulement, des semaines et des mois se sont écoulés depuis et d'après un article de L'Informé datant du 17 mai, l'établissement connaît de grosses difficultés financières : "Au total, selon un décompte arrêté fin octobre 2023, la Maison Gainsbourg a accumulé 1,65 million d'euros de dettes auprès de ses différents fournisseurs. Et ce, alors qu'elle doit déjà rembourser plusieurs prêts bancaires : elle a emprunté un total de 3,5 millions d'euros pour mettre sur pied l'établissement."
"Au mois de février 2024, Arteum, le prestataire chargé de la gestion quotidienne du lieu (billetterie, communication, boutique...) a dû envoyer une mise en demeure : il attend plus de 800 000 euros, et l'échéancier prévu n'est pas respecté. Pas moins embêtant, EDF et la société de gardiennage, qui attendent aussi des règlements, ont menacé, il y a quelques mois, de cesser toute prestation. Des menaces qu'ils n'ont heureusement pas mises à exécution : sinon, il aurait fallu suspendre les visites du public", apprend-on également.
Nos confrères ajoutent alors que Charlotte Gainsbourg s'est associée à parts égales avec le riche promoteur immobilier Dominique Dutreix, et que c'est lui qui serait le principal responsable de cette situation : "la rupture entre les deux est consommée. Un mandataire ad hoc a été désigné, et la situation de l'établissement se discute devant le tribunal de commerce de Paris. Selon une ordonnance de référé rendue fin mars, consultée par L'Informé, Dominique Dutreix a été condamné à renflouer les caisses de l'établissement à hauteur de 1,5 million d'euros."
L'homme d'affaires "n'a pas tenu ses promesses d'investissement, comme l'aurait plaidé l'avocat de Charlotte Gainsbourg, emportant la conviction du tribunal. Selon leur accord scellé par écrit en 2019, elle apportait le bâtiment où avait vécu son père, et lui se chargeait, seul, d'assumer les financements. Il lui revenait de trouver les prêts nécessaires ou d'apporter des fonds propres, dont il obtiendrait le remboursement une fois la Maison Gainsbourg devenue bénéficiaire".
L'Informé évoque alors un éventuel "excès de confiance" de la compagne d'Yvan Attal "envers son partenaire d'affaire".
Affaire à suivre...