La Meilleure Boulangerie de France revient pour une septième saison, sur M6. Norbert Tarayre (juré depuis la saison 4) et Bruno Cormerais (depuis la première édition) ont repris la route afin de trouver LA boulangerie qui méritait de gagner l'aventure. Purepeople a eu la chance d'aller sur le tournage de la finale et de les rencontrer, ainsi que la production.
Nous avons donc appris que, cette année, la saison était axée autour d'un road trip. L'ancien candidat de Top Chef et son acolyte avaient un camion à disposition pour sillonner la France et rencontrer les boulangers sélectionnés. Et le tournage a été plus long que les années précédentes comme le confie la production : "Cette année, on a cinq duels par semaine. Dix boulangeries par semaine s'affrontent pour, au final, n'en désigner qu'une à la fin de la semaine pour la finale nationale. Les chefs ont rencontré plus de boulangeries que d'habitude." Ce sont les produits de quatre-vingt-dix boulangeries que Norbert Tarayre et Bruno Cormerais ont goûtés.
En parallèle, ils ont eu la chance de rencontrer des producteurs locaux ou des confréries, de quoi présenter des épisodes plus rythmés : "Cela leur a permis de s'amuser au-delà de la boulangerie." Afin de trouver la perle rare, la prod' a débuté le casting en janvier dernier. Ce sont en général entre 5 000 et 8 000 candidatures spontanées qu'elle reçoit. À elle ensuite de faire le tri : "Ce sont des semaines de repérages et beaucoup d'enquêtes. Nos équipes à Paris passent énormément de temps au téléphone avec les boulangeries. (...) On est rarement déçus des boulangeries dans lesquelles on va."
La production ne peut pas prendre tout le monde, elle n'hésite donc pas à retenir certaines boulangeries pour les saisons suivantes. Une fois les participants sélectionnés, le tournage peut commencer. "Quoi qu'il arrive, on ne peut pas envoyer Norbert et Bruno dans une boulangerie dont on n'est pas certain de la qualité des produits. (...) Lorsque l'on a un pool de boulangeries qui nous plaît dans une région, pour affiner après, quand on est certains de la qualité, on détermine le casting de la semaine en fonction des histoires. On se dit que dans une même semaine, on sera contents d'envoyer Norbert et Bruno chez des gens qui se reconvertissent ou chez des gens qui ont une boulangerie de père en fils, etc. L'idée est qu'ils rencontrent des gens différents", a précisé le membre de la prod'.
Comme chaque année, Norbert Tarayre et Bruno Cormerais ne rencontrent pas les boulangers avant le tournage. Un détail important pour la production qui insiste sur la spontanéité du programme. Les membres du jury savent simplement dans quelle région ils se rendent. Les candidats n'en savent pas plus avant le tournage. À aucun moment, ils ne sont au courant des épreuves qu'ils pourraient passer.
"Souvent, on quitte l'hôtel vers 7h. On a une petite demi-heure de route pour arriver sur le tournage. On commence à tourner la 'carte postale' pour présenter un peu la ville où on est. Ensuite, on tourne chez le boulanger et on repart. Après, ça dépend des distances et du temps qu'on a, mais soit on présente la deuxième 'carte postale' de la nouvelle boulangerie, soit on commence à faire un peu nos débriefs. Ensuite, deuxième boulangerie et débrief ou pas en fonction de ce qu'il nous reste comme temps. Ensuite, on retourne à l'hôtel", explique Bruno Cormerais aux journalistes présents quand on l'interroge sur le rythme de tournage.
La production ajoute que, généralement, le papa de Gayane (12 ans), Laly (10 ans) et Aliya (6 ans) et son binôme partent de chez eux le samedi après-midi. Ce n'est que le dimanche de la semaine suivante qu'ils sont retour auprès de leurs proches : "Ils sont plus avec nous que chez eux. Cette année particulièrement comme on avait dix boulangeries par semaine. On les a rincés. Heureusement, tout se fait dans la bonne humeur. L'équipe est une vraie famille."
L'entente est effectivement au rendez-vous, un point important pour Norbert : "Il y a du off qu'on ne verra jamais, mais c'est ce qui nous fait du bien. C'est l'équipe qui nous fait du bien. On est vraiment chouchoutés. On nous met à l'aise et dans des conditions assez généreuses pour qu'on puisse bien travailler. On dort dans des jolis hôtels, on fait tout pour qu'on ait le meilleur confort. (...) Tout est organisé. Il n'y a pas de problème d'ego ou de mise en valeur." Il explique aussi que, chaque année, il apprend de nouvelles choses et que c'est toujours enrichissant.
De leur côté, les participants ont la chance d'avoir une belle visibilité sur leur entreprise. "On prépare toujours les boulangers à se dire que, le lendemain de la diffusion, il faut avoir des stocks, car beaucoup de personnes viendront. À chaque fois, on nous dit qu'ils n'imaginaient pas que c'était autant. Parfois, certains font des kilomètres pour goûter le produit vu à la télévision", confie la prod'.