Ce sont des mots qui pèsent forcément lourds quand on connaît un peu l'entourage de Johnny Hallyday. André Boudou, le père de Laeticia Hallyday et partenaire en affaires du regretté Taulier, s'est largement confié au Parisien dans une interview où il aborde divers sujets. Il est bien évidemment question de la guerre autour de l'héritage du rockeur décédé le 6 décembre 2017. Force est de reconnaître que l'ex beau-père a des choses à dire sur ce sujet...
Il commence notamment par affirmer qu'il peut "comprendre la frustration de Laura et David, mais de là à attaquer tout le monde comme cela, c'est violent". "J'espère qu'ils arriveront à se parler", poursuit-il avant de rajouter : "Mais je ne m'en mêle pas".
Johnny aurait pu être plus courageux
André Boudou, qui fut notamment le gérant de la boîte de nuit parisienne L'Amnesia, évoque également ce trust qui "s'est fait dans les quatre dernières années", une époque où le père de Laeticia, brouillé avec Johnny, "n'était plus là". S'il n'en dit guère plus sur cet héritage, André Boudou n'hésite pas à attaquer frontalement, en affirmant par exemple que "Johnny aurait pu être plus courageux", à savoir qu'il "aurait pu faire une vidéo pour expliquer sa décision à ses enfants". "Cela aurait évité tout cela à Laeticia. Mais c'était sa décision", regrette-t-il.
Après avoir invoqué les funérailles à Saint-Barthélémy ("Quand on passait devant le cimetière, il me disait en rigolant : 'On finira là. Et j'irai à ton enterrement'", raconte André Boudou), il est interrogé sur la rumeur d'une brouille avec David Hallyday. "C'est faux. Mais c'est vrai qu'il y avait une tension", confie-t-il. Et ce serait la faute à Sylvie Vartan... Selon lui, "Laeticia était la nouvelle Jackie Kennedy française et Sylvie Vartan ne le supportait pas". "Après les obsèques, la mère de David a réuni tout le monde à Los Angeles pour organiser la stratégie que l'on a vu après : faire comme s'il y avait d'un côté le showbiz parisien et de l'autre une famille de ringards, de ploucs de province", raconte André Boudou. Furieux et amer, il rajoute : "On nous traite de ploucs sans nous connaître. En France, on ne peut pas changer de statut social. On n'accepte pas qu'un pauvre devienne riche".