Lambert Wilson : Sa vie en plein coeur de la campagne, dans une habitation bourgeoise

Lambert Wilson fait partie de ces personnalités qui ont choisi de quitter Paris pour le calme de la campagne. Et le comédien a ouvert les portes de son petit paradis en Bourgogne à Point de Vue ce mardi 20 juin. Une belle demeure dans la campagne de l'Yonne où il cultive son jardin en botaniste averti. À l'entrée, un séquoia géant et une chute d'eau, ce sont eux qui ont tout de suite séduit l'acteur à s'offrir cette maison. Une demeure à l'allure insolite composée de deux petits pavillons du XVIIe siècle qui ont été réunis dans ce même édifice pour former un moulin. Avant que ce dernier ne soit arrangé en habitation bourgeoise contre une scierie qui tient désormais lieu de grange, partagent nos confrères.

Un lieu dont les murs retiennent encore probablement d'innombrables souvenirs historiques. En effet, c'est là qu'Aristide Briand aurait donné rendez-vous à Colette afin de passer quelques moments privilégiés sur les bords de la rivière qui longe cette somptueuse maison. Mais aujourd'hui c'est Lambert Wilson qui en est le maître des lieux. Et ne passe pas une seconde sans que ce dernier ne pense à une nouvelle modification, à l'intérieur mais aussi au sein du merveilleux jardin. "J'ai acheté cette maison il y a vingt ans car j'avais besoin de mettre les mains dans la terre", confie celui qui donne des noms à certains de ses meubles.

Lorsqu'il reçoit des amis, au programme de longues promenades à vélo. Et lorsqu'il est seul, ce qu'il apprécie, bien qu'il soit un vrai habitué des grandes réunions, Lambert Wilson jardine et cogite ce qui lui a permis de créer il y a trois ans le festival des Millésimes de Tonnerre, qui se tiendront les 25 et 30 juin prochains, et les 1er et 2 juillet. L'été sourit à Lambert Wilson qui admettait des moments plus difficiles l'hiver à la campagne. "Les hivers ne sont pas sexy, ils sont déprimants, avait-il affirmé dans les colonnes du magazine Paris Match. On serre les dents, et le moulin usé par le cours d'eau nécessite, comme un bateau, un travail constant. Il faut garder les vannes en état, faire avec les crues du bassin de l'Yonne. Il est arrivé que l'eau monte à 10 centimètres du sol de la cuisine".