Laure Manaudou part aux USA après une demande de retour à la compétition !

Réactualisation : Si Laure déclarait en début de mois : "Il est à ce stade irréaliste pour moi d'envisager tout retour à la compétition", le directeur technique national Christian Dozé vient de faire une étonnante révélation qui va l'encontre des déclarations de la nageuse.

Malgré ses dires, la compagne de Frédérick Bousquet trépigne d'impatience de redevenir compétitive, en témoigne sa requête envoyée à la Fédération. "Laure a envoyé sa lettre (d'intention) à la Fédération internationale (Fina) qui en réponse lui a signifié qu'elle ne peut participer à aucune compétition d'ici le 5 juillet, comme l'impose le règlement qui fixe une période de 9 mois entre la lettre et la première compétition", a confirmé Christian Dozé. L'envie et la combativité de la championne sont donc présentes : un constat qui ravira ses fans.

Ainsi, selon la législation, elle ne prendra pas part aux Championnats du monde 2011 de natation, à Shanghai (23-31 juillet), puisqu'elle ne pourra pas se qualifier lors des Championnats de France, qui auront lieu du 23 au 27 mars à Strasbourg. La saison 2012, durant laquelle se dérouleront les Jeux Olympiques de Londres, marquera donc son retour... Si retour il y a !

Le 14 octobre 2010 : Il a suffi que Laure Manaudou remette un orteil dans l'eau d'un bassin pour replonger malgré elle dans le grand bain médiatique ! La nouvelle du besoin qu'elle avait ressenti de nager à nouveau avait créé, il y a un mois, une incroyable effervescence : depuis, médias et professionnels de la natation se sont relayés pour entretenir le voeu d'un hyper spéculatif retour à la compétition, chacun y allant de son pronostic. Du côté de l'intéressée, qui ne s'est quasiment plus exprimée sur le sujet, l'affaire est on ne peut plus simple : pas difficile de comprendre, en effet, qu'elle puisse avoir eu envie, un an après sa retraite et quelques semaines après la naissance de sa fille Manon, de se remettre à l'eau, élément dans lequel elle a passé l'essentiel de sa jeune vie et a connu les plus grandes émotions... Surtout, réapprivoiser un plaisir de nager qui l'avait quittée...

D'autant que son bien-aimé, Frédérick Bousquet, continue, lui, à évoluer au plus haut niveau. Mieux encore, il a franchi un palier en remportant brillamment son premier titre européen en grand bassin sur 50m nage libre lors des récents championnats de Budapest, assorti de deux autres médailles (l'or avec le relais 4x100 4 nages et l'argent sur 50m papillon). On imagine aisément que Laure vibre au gré des exploits de son homme, ce qui vérifie encore avec le déménagement de la petite famille : heureux d'avoir trouvé la bonne formule - qui date de bien avant son idylle avec Laure, puisque cela remonte à 2003 - en s'entraînant une partie de l'année sur le campus d'Auburn au sein du club des Auburn Tigers, le nageur du CNM rejoint l'Australien Brett Hawke pour continuer à progresser. Laure, qui s'était réfugiée là-bas avant d'annoncer sa retraite, Frédérick et Manon décollaient ce 14 octobre à destination de l'Alabama.

Mais avant de partir, le champion a effectué une ferme mise au point via Le Parisien, profitant de sa présence avec Laure Manaudou au Sportel, le salon du sport et de la télévision à Monaco. "Je repars à Auburn parce que je m'y sens bien", a-t-il commencé par déclarer, consensuellement. Mais il n'a pas tardé à s'épancher : "Mais honnêtement, ça va aussi nous faire du bien d'échapper à toutes les discussions sur le retour de Laure. Il faut arrêter avec cette histoire. Laure a juste dit qu'elle reprenait pour le plaisir de nager. Au début, elle avait même pensé au jogging, mais elle s'est cassé le pied !"

Que Fred s'exprime ainsi, tel un porte-parole de sa compagne, est relativement inédit, ce qui témoigne de son agacement. Indiquant que Laure nagera à Auburn en marge des horaires d'entraînement du groupe élite, il refroidit les ardeurs de certains : "Laure s'est arrêtée dix-huit mois. En plus, elle a vécu un accouchement. C'est impossible pour elle de redevenir compétitive avant au moins un an."

Dernier point abordé par Le Parisien : le champion actuel évolue dans l'ombre de l'ex-championne. "De toute façon, réagit Bousquet, je me suis fait une raison. En France, on aime bien s'accrocher aux étiquettes. Mais moi, les étiquettes, je m'en fous !"

Bon vol !