Le confinement a été décidé de manière si subite que les foyers ont dû s'adapter très vite, parfois improviser. En France, certains affrontent la pandémie du coronavirus en famille, d'autres sont isolés, beaucoup de parents se débrouillent tant bien que mal sans leur moitié. C'est notamment le cas de Laurence Boccolini, enfermée à double tour chez elle sans son mari... mais avec leur enfant. "Son papa est confiné à Bordeaux, avec son papa à lui, explique-t-elle tout simplement, à Purepeople. Il a la chance de l'avoir. Si j'avais encore eu mes parents aujourd'hui, c'est aussi ce que j'aurais fait. J'aurais pris soin d'eux." La petite Willow – 6 ans – a beau passer de jolis moments de complicité avec sa mère, ce nouveau quotidien n'est pas toujours facile à vivre ni à comprendre.
Heureusement, les enfants s'adaptent extrêmement bien
"Ce qui lui manque le plus, ce sont ses copines, précise l'animatrice au téléphone. C'est très dur à gérer. Elle a beaucoup de peine de ne pas les voir physiquement, ni son papa ni sa tata... on arrive à faire des jeux via WhatsApp, on s'appelle. Heureusement, les enfants s'adaptent extrêmement bien. Et puis elle est très active. On fait l'école à la maison, elle fait des gâteaux pour les voisins, les voisins lui font des gâteaux. C'est assez cool... mais il ne faudrait pas que ça dure six mois !" Pour s'aérer l'esprit, Laurence Boccolini fourmille de projets. Elle organise régulièrement des concerts sur les réseaux sociaux avec son orchestre symphonique maison et a lancé sa propre chaîne YouTube – "Dans ton karma tube" – pour garder un certain contact avec le public. Sacrée wonder woman !
Il faut dire qu'elle s'apprêtait à reprendre du service, et c'est avec beaucoup de chagrin qu'elle a subi l'annulation de chacun de ses projets. Comédienne – on l'a aperçue dans Les Ripoux 3, dans Joséphine, ange gardien en 2020 –, Laurence Boccolini devait donner la réplique à Marine Delterme dans un épisode de la série Alice Nevers, puis tourner deux Grands Concours des animateurs pour TF1. En attendant de savoir quand le confinement sera levé, elle se donne corps et âme à l'éducation de Willow, s'efforçant de garder le sourire en cas de coup de blues. "Ce qui me fait de la peine, c'est quand elle a du chagrin, conclut-elle. Pour une maman, c'est dur, je ne peux rien faire. Maman est là, mais maman est fatiguée !" Une chose est sûre : on aura beau chercher le maillon faible, ce n'est pas chez elle qu'on le trouvera...
Yohann Turi