Depuis que Harry a ouvert les vannes des confidences, le prince de 38 ans ne semble plus pouvoir s'arrêter. Famille royale, enfance, perte de virginité, rencontre avec Meghan, organisation du mariage, décision de quitter la monarchie, tensions et règlements et de comptes... Tous les éléments de la vie du duc de Sussex sont passés au crible. Il y a d'abord eu le documentaire Netflix Harry & Meghan en guise de mise en appétit en décembre. Ce mois de janvier voit le plat principal arriver : Spare (Le Suppléant, en français), les mémoires du prince Harry.
Autant dire qu'en termes de croustillant, les convives sont bel et bien servis. Et à déballer autant de secrets, de confidences et d'expériences, difficile de ne pas avoir de retour de bâton. C'est ce qui semble arriver au mari de Meghan Markle. En plein marathon promo de son livre, le prince Harry, débarquant pour l'enregistrement de The Late Show aux Etats-Unis, était suivi de près par un garde du corps, l'arme à feu bien en évidence comme le prouvent des clichés publiés par le Daily Mail. La sécurité de Harry est-elle en danger ? Le principal intéressé ne semble vouloir prendre aucun risque après qu'il a avoué avoir tué 25 talibans lors de ses missions en Afghanistan.
Des figures locales envisagent de l'attaquer en justice : "Non seulement nous demandons qu'il soit poursuivi en justice par une cour internationale, mais nous demandons aussi que la communauté internationale le punisse le plus rapidement possible, ont-elles confié à Sky News. Cela va définitivement avoir un impact sur les relations entre le Royaume-Uni et l'Afghanistan, parce que les gens ont conscience qu'un officier britannique appartenant à la famille royale - le prince Harry - a tué 25 martyrs afghans et a commis ces crimes."
Nous tirons quand il le faut
Lors d'une interview en prévision de la sortie de son livre Le Suppléant, le prince Harry était entré plus en détails sur ces quelques semaines passées au combat : "Nous tirons quand il le faut, prendre une vie pour sauver une vie. [...] Il me paraissait essentiel de ne pas avoir peur de ce nombre. Donc le nombre pour moi c'est 25. Ce n'est pas un chiffre qui me remplit de satisfaction, ni qui m'embarrasse." Il poursuivait : "Il est impossible de tuer une cible si on la considère comme une personne. [...] Je m'étais fixé comme objectif, dès le premier jour, de ne jamais me coucher avec des doutes sur le fait que j'avais fait ce qu'il fallait, que j'avais tiré sur des talibans et uniquement sur des talibans, sans civils à proximité." Des propos qui ont provoqué la colère de nombreuses personnes.