Au mois de juin, à la fin de la saison télévisuelle, Laurent Ruquier a annoncé renoncer à présenter la case du samedi soir sur France 2, à laquelle il était attaché depuis 17 ans. Pour le remplacer, la chaîne fait confiance à Léa Salamé, qui a pu faire ses preuves l'année écoulée dans On est en direct au côté de l'animateur.
La journaliste reprend donc la main mais apporte quelques changements. Pour commencer, l'émission attendue à la rentrée a été rebaptisée On ne plus rien dire. Léa Salamé s'entourera par ailleurs d'une bande de chroniqueurs, dont fera partie Christophe Dechavanne. En tant qu'"invité permanent", l'animateur de 64 ans fera ainsi un come-back en force à la télé après plusieurs dernières expériences non concluantes.
Reste désormais à savoir si les téléspectateurs seront au rendez-vous. Lors d'une interview accordée au Parisien parue samedi 27 août, Laurent Ruquier a en tout cas confié qu'il aurait "la curiosité" de regarder le programme. Mais, cela ne sera pas pour suivre Léa Salamé. En effet, l'animateur a glissé une petite phrase qui pourrait laisser croire qu'ils ne sont finalement plus en si bons termes. "Ne serait-ce que pour mon ami Christophe Dechavanne, avec qui j'ai de bonnes relations. Je suis très content pour lui qu'il retrouve enfin une présence télévisuelle. Les animateurs sont faits pour exercer leur métier", a-t-il déclaré.
Quoi qu'il en soit, Laurent Ruquier tourne définitivement une page de sa carrière en arrêtant les samedis soir sur France 2. Il se murmure désormais qu'il pourrait basculer sur Paris Première comme l'a indiqué Télérama. "Ce n'est pas signé, mais on y travaille, oui", a-t-il confirmé à demi-mot. Laurent Ruquier pourra en parallèle toujours animer Les enfants de la télé sur la deuxième chaîne. "J'ai obtenu l'autorisation de Delphine Ernotte (présidente de France Télévisions) pour le faire (un magazine culturel sur Paris Première ndlr ), ce qui est assez exceptionnel, et je ne la remercierai jamais assez. C'est une vraie preuve de confiance de sa part. D'ailleurs, je lui ai dit que cette émission pourrait être un très bon pilote pour le service public à l'avenir !", a-t-il encore expliqué.