Après deux saisons à succès, l'émission Les Traîtres fait son grand retour sur M6 pour une troisième édition - rappelons que depuis le début, Julie Ferrier et Jean-Christophe Bouvet ont été éliminés. La production a, comme pour les précédents numéros, vu les choses en grand. C'est ainsi qu'elle a réuni un casting 5 étoiles, composé de comédiens, chanteurs ou encore animateurs. Mais il n'a pas été aisé de tous les convaincre... Lors de la conférence de presse du programme, quelques informations sur le sujet ont été révélées par les principaux intéressés.
Ils sont plusieurs à avoir eu des craintes avant d'intégrer le casting des Traîtres. A commencer par Bruno Solo. "Je n'avais pas vraiment regardé les précédentes saisons. Mais j'avais vu la version belge parce qu'il s'avère que le présentateur, Frédéric Etherlinck, est le parrain de ma fille. Donc je le connais très bien", confie-t-il, révélant avoir trouvé le concept "intéressant". Mais avant de se lancer, il a d'abord eu une interrogation : "Lorsque j'ai été appelé pour faire l'émission, j'ai demandé quand même quel était le casting. J'avais envie de savoir avec qui j'allais être susceptible de vivre une expérience humaine très riche pendant un certain temps. Quand on m'a donné le panel, entre jeunesse, expérience, divers métiers et parcours, j'ai trouvé qu'il y avait suffisamment de gens, à mon goût et par rapport aux valeurs qui sont les miennes, intéressants et avec qui j'avais envie de passer du temps."
Enfin, il a fini par accepter... mais à une seule condition ! Et elle était non négociable. Mais quelle était-ce ? "J'avais une condition, quasiment sine qua non mais ils auraient pu ne pas l'accepter, c'est de ne pas être traître. Ça ne m'intéressait pas parce que c'est une composition d'acteur. Avec un scénario ça m'intéresse, mais dès lors qu'il faut improviser ce personnage de tous les instants je pensais que psychologiquement et physiquement ce serait fatigant et que je me trahirai, que j'aurais baissé la garde", explique-t-il.
L'interprète d'Hervé dans la mythique série Caméra café n'est pas le seul à avoir hésité avant de se lancer dans cette aventure. En effet, Studio Danielle, qui y participe avec son acolyte Arthur Lombard, a d'abord décliné. "J'ai refusé, on nous a appelés deux fois, ils ont insisté. J'avais un peu d'appréhension Puis je me suis dit pourquoi pas", déclare-t-elle. Et son camarade de donner plus de précisions : "Nous nos tournages sont très maison, on filme avec le téléphone. Et ça pouvait durer entre 1 et 10 jours." Idem du côté de Jean-Christophe Bouvet : "Je suis comédien, au cinéma, je fais du théâtre. Je ne voulais pas du tout y aller. Surtout à la télévision française. Il n'y a pas ce malaise à New York ou Londres. Les Français, je m'inclus dedans, ont l'esprit très critique. Beaucoup d'amis regardent la télé pour se moquer. C'est vraiment quelque chose qui me fait très peur. Je n'ai pas le trac au cinéma ou au théâtre mais je suis terrorisé à la télévision. C'est mon entourage qui m'a encouragé à le faire. Je ne le regrette pas, c'est une expérience amusante." Enfin, concernant Azzedine Ahmed-Chaouch, c'est après une interview donnée au Buzz TV du Figaro où il confie être ouvert à une participation aux Traîtres qu'il est contacté.