Passé les cérémonies de la Pâque militaire, premier rendez-vous rituel de l'année civile pour le couple royal, et le non moins rituel goûter de l'Epiphanie en famille chez son père Jesus Ortiz, Letizia d'Espagne était créditée d'un agenda clément pour lancer 2020.
Las, les premiers jours de la nouvelle année ont été assombris par le décès à 83 ans de l'infante Pilar de Bourbon, tante bien aimée du roi Felipe VI, dont l'état de santé, attaqué par le cancer, s'était dégradé ces derniers mois.
Sobre soutien de son mari, qui assurait le même jour plusieurs audiences au palais de la Zaruela, le 10 janvier aux obsèques de la soeur aînée du roi Juan Carlos Ier, la reine Letizia réapparaissait en mission quelques jours après, tandis que Felipe, lui, s'était envolé pour le sultanat d'Oman, où il a pu présenter ses condoléances (décidément...) à Sa Majesté Haitham Bin Tarek, le nouveau sultan, suite au décès de son père Qaboos Bin Said.
Mardi 14 janvier, la reine espagnole faisait même un retour remarquablement coloré, éclatante dans un top rouge en soie Hugo Boss et une jupe Carolina Herrera fleurie de grands coquelicots - soit l'ensemble qu'elle avait porté au mois de novembre précédent en visite à Séville à l'occasion du VIe Congrès de l'Association des Académies de la Langue espagnole.
C'est cette tenue très glamour, complétée par des cuissardes Steve Madden, qu'elle avait choisie pour recevoir à la Zarzuela deux délégations en audience, tout d'abord des représentants de la Fédération des distributeurs cinématographiques (sujet qui l'intéresse, comme on le sait, puisqu'elle n'hésite pas à fréquenter les salles obscures de Madrid avec Felipe et leurs filles), puis ceux d'une bourse philanthropique destinée à des enfants dont les mères sont mortes des suites de crimes conjugaux.
Deux jours plus tard, la mère de la princesse Leonor des Asturies et de l'infante Sofia, qui ont repris le chemin des cours, changeait de style du tout au tout pour prendre part à une session de travail de la Croix Rouge justement sur le thème des violences conjugales et des axes de la lutte pour les éradiquer. Avec son ample costume en laine gris à carreaux (Hugo Boss) et son imperméable beige juste jeté sur les épaules, Letizia avait un petit air de mafiosa !
Depuis, la reine était exemptée d'activités officielles cependant que Felipe multipliait les réceptions, jusqu'à ce mercredi 22 janvier, où elle était chargée d'inaugurer, comme de coutume mais exceptionnellement sans son époux cette année, la Fitur, le grand salon du tourisme annuel de Madrid. Pour cette édition anniversaire de la manifestation, créée il y a 40 ans, Letizia a fait en sorte d'adresser un clin d'oeil malin au pays invité d'honneur, la Corée du Sud : c'est en effet une robe Massimo Dutti (vendue 99,95 euros) qu'on l'avait vue y porter en octobre dernier, lors de la visite du couple royal à la suite des cérémonies d'intronisation de l'empereur Naruhito au Japon, qu'elle avait ressortie de son dressing !
On notera qu'elle a eu aussi l'idée judicieuse de ne pas faire l'impasse sur les sous-vêtements, les flashs des photographes révélant légèrement son soutien-gorge sous la soie légère de cette robe parsemée de petits disques dorés et portée avec des escarpins Magrit.
Après un bon bain de foule en compagnie du maire de Madrid José Luis Martínez-Almeida et de la présidente de la Communauté, Isabel Díaz Ayuso, Letizia, qui n'a pas manqué de faire escale sur le stand de la principauté des Asturies, en avait déjà fini avec sa semaine de missions : aucun autre engagement n'est programmé la concernant...