Lettre de Gérard Depardieu accusé de viol et d'agressions sexuelles : "un ramassis de mensonges" selon la plaignante

En 2020, Gérard Depardieu a été mis en examen pour des soupçons de " viols" et "d'agressions sexuelles" (et l'est toujours) sur la comédienne Charlotte Arnould. Cette dernière était revenue en mai dernier pour BFMTV sur ces symptômes "très handicapants" dont elle souffre encore aujourd'hui, entre "anorexie", "scarification", "alcool" et d'autres encore...Tous liés à la présumée agression de l'acteur à son égard.

Ce lundi, elle vient de nouveau de prendre la parole sur cette affaire, après que l'acteur s'est exprimé dans une lettre ouverte publiée hier dans Le Figaro, dans laquelle il s'adresse directement à elle, sans jamais citer son nom. "Je ne peux plus consentir à ce que j'entends, ce que je lis sur moi depuis quelques mois. Je croyais m'en foutre, mais non, en fait non. Tout cela m'atteint. Pire encore, m'éteint. Aujourd'hui, je ne peux plus chanter Barbara parce qu'une femme qui voulait chanter Barbara avec moi (Charlotte Arnould, ndlr) m'a accusé de viol. Je veux enfin vous dire ma vérité. Jamais au grand jamais je n'ai abusé d'une femme", a-t-il indiqué. Dans cette lettre, l'acteur laisse entendre que la comédienne a porté plainte pour se venger après qu'il ait refusé de chanter Barbara avec lui sur scène. Ce qui est d'après Charlotte Arnould est "un ramassis de mensonges". Elle s'en indigne auprès du magazine Elle.

J'ai d'abord eu peur

C'est ce qu'elle vient de déclarer pour ELLE . "J'ai été très choquée surtout quand j'ai vu qu'il parlait de moi directement. C'est un message vraiment immonde : il m'a souillée en 2018 et d'une certaine façon, il continue de le faire par ses mots.", a-t-elle ensuite ajouté, après avoir partagé au ou à la journaliste qui l'a interviewée ce qu'elle a ressenti au moment de découvrir la lettre : "J'ai d'abord eu peur. Il s'agit de Gérard Depardieu, donc il a une force de frappe. Il a un auditoire, on l'écoute quand il parle. Qui suis-je moi, à côté de lui ? Je n'ai pas de légitimité à parler."

Et lorsqu'on lui demande si cette lettre l'a renforcée ou au contraire atteint, elle répond : "Cela m'a abimée, c'est une évidence. Après, cela me renforce aussi et je me dis que des actes comme ceux-là peuvent inciter d'autres victimes à parler si cela les met en colère." L'affaire continue...

Gérard Depardieu reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à ce qu'une décision de justice soit rendue.