Actuellement à l'affiche du long-métrage baptisé Trois amies, où elle donne notamment la réplique à Camille Cottin et India Hair, Sara Forestier a effectué son grand retour au cinéma après de longues années d'absence. La comédienne s'était récemment confiée à ce sujet sur le plateau de l'émission Quotidien sur TMC. "J'avais besoin de prendre quelques années pour me reconstruire parce que j'avais été frappée par un acteur sur un film. J'étais allée au commissariat, j'avais quitté le film. On en parle très peu d'ailleurs de ça pour les femmes : le traumatisme. (…) Il faut prendre le temps de se reconstruire. J'ai porté plainte. (...) Le trauma n'est pas pris en compte dans le cinéma. Les femmes abîmées, on s'amuse très souvent à dire qu'elles sont folles", avait-elle déclaré. Pour rappel, Sara Forestier accuse Nicolas Duvauchelle de l'avoir giflée sur le tournage du film intitulé Bonhomme en 2017.
Elle avait alors porté plainte contre le comédien avant de quitter le tournage et d'être remplacée par l'actrice Ana Girardot. Suite aux propos de Sara Forestier dans Quotidien, Nicolas Duvauchelle avait réagi sur X (anciennement Twitter, ndlr). "Que ce soit clair pour tous les pseudos justiciers en carton… Je n'ai jamais touché Sara Forestier. Plusieurs témoins étaient présents, dont la réalisatrice, et une enquête a été menée par la justice. Merci de respecter la vérité et pas vos fantasmes", avait ainsi écrit l'acteur. Invitée à s'exprimer à ce sujet sur le plateau de Mediapart mardi 3 décembre 2024, Sara Forestier a annoncé qu'elle allait de nouveau déposer plainte contre Nicolas Duvauchelle. "Il dit dans un tweet que je l'aurais giflé, alors que devant les policiers dans le procès-verbal, il dit que je ne l'ai jamais touché… Quand quelqu'un est capable de mentir une fois, que vaut sa parole ? Je porte plainte en diffamation, la plainte est en cours de rédaction. Je ne laisserai rien passer", a-t-elle ainsi déclaré.
"Dans le procès-verbal, il dit lui-même : 'J'ai repoussé le visage de Sara avec ma main.' D'accord. On va faire très simple, (…) il met un coup dans la vitre, il met un coup dans une chaise. C'est quoi l'histoire, c'est 'Matrix' ? Il met des coups partout et quand il vient près de mon visage, tout d'un coup il deviendrait doux ? Dans ce cas-là, on va dire aussi qu'il m'a mis une caresse ! Faut arrêter, je sais ce que j'ai vécu", a également souligné la comédienne. "Devant tout le monde, et c'est dans le procès-verbal, je dis cette phrase : 'Il m'a giflée, vous m'emmenez immédiatement au commissariat'. Cet acteur est ensuite resté sur le film. Moi, je suis partie, donc il avait tout le loisir de côtoyer ces gens, de continuer à alimenter sa version des faits. Mais moi, je sais exactement ce que j'ai vécu, je l'ai dit le jour même, je l'ai dit dans ma main courante, puisque j'ai été immédiatement au commissariat, et je l'ai redit là, quand j'ai porté plainte contre lui, point barre", a finalement conclu Sara Forestier.