Nos inquiétudes étaient hélas fondées. Depuis des mois, Loana était complètement absente des réseaux sociaux, elle qui avait pour habitude de donner des nouvelles très régulières, d'accorder des clins d'oeil adorables à ses fans. Et sa dernière apparition, le 7 septembre 2020, la voix fragile, l'énergie en berne, ne laissait rien présager de bon. Le jeudi 17 septembre 2020, l'ancienne gagnante de la première saison de Loft Story a enfin révélé la cause de cet état : elle a été victime de violences conjugales insoutenables et a dévoilé de nombreuses photographies de son corps tuméfié, abîmé par la hargne de son compagnon.
"Vous voulez vraiment la vérité ? Voilà, je commence à en avoir marre de vos spéculations, de lire ou voir partout que je me drogue, que je prends trop de médicaments, que je ne vais pas bien, a-t-elle expliqué. Eh bien oui, je ne vais pas bien et je vais montrer pourquoi. Parce que lui, héros Fred Cauvin, n'est pas celui que vous croyez. Déjà en février, les journaux et les médias ont affirmé que j'avais de la drogue chez moi, délations fausses forcément. Il ne l'a dit à la police que pour qu'ils fassent une perquisition et pour détourner le fait qu'ils n'ont rien trouvé d'autre que des hématomes sur mes bras."
J'aurais préféré mourir
Voilà des années que Loana, sous l'emprise de Fred Cauvin, fait des allers-retours dans ses bras. Et elle ne manquait jamais de relater la violence de cette relation dès qu'elle parvenait à sortir la tête de l'eau, sans doute pour se convaincre d'abandonner le navire. Mais son besoin d'amour, son coeur immense auront sans doute eu raison d'elle, puisqu'en 2020, encore, elle a cédé. "Vous allez savoir pourquoi j'ai une mauvaise voix sur la vidéo que j'ai publiée quelques jours après mon anniversaire [elle est née un 30 août, la vidéo a été posté en septembre, ndlr], a-t-elle ajouté sur Instagram. Parce que j'étais aphone à force d'avoir hurlé 'Arrête de me frapper' pendant quatre heures. Il m'a frappée et hurlé dessus sans s'arrêter. Un enfer que je n'avais jamais vécu, d'une telle violence que j'aurais préféré mourir. Je me cachais dans toutes les pièces, dans les coins en priant qu'il s'arrête, je lui disais même 'oui' lorsqu'il me disait que j'étais une connasse pour qu'il soit content."
Si vous êtes dans une situation équivalente, vous pouvez composer le 3919 depuis un fixe ou mobile, de manière anonyme, sans que cela s'affiche sur votre téléphone. Vous pouvez également composer le 17 ou encore envoyer un SMS d'urgence au 114. Vous pouvez, encore, vous rendre sur le portail de signalement, arretonslesviolences.gouv.fr, qui est sécurisé, gratuit, et qui permet d'échanger avec un officier ou un gendarme spécialisé 24h/24, 7 jours sur 7.
Rappelons que Fred Cauvin reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.