

Ce vendredi 15 avril, le bimensuel Society publie une enquête sur les dessous de l'émission de télé qui a totalement changé le paysage audiovisuel français : Loft Story... Tandis que ce programme fête, en ce mois d'avril, ses 15 ans, les journalistes du magazine sont partis à la rencontre de quelques-uns des candidats qui ont fait de Loft Story un phénomène de société au début de la décennie passée. Si les déboires de Loana ne sont plus un secret pour personne, on a rarement entendu Kenza Braiga.
Cette dernière, devenue animatrice radio et auteure à succès, s'est rarement exprimée sur la question. Pour Society, elle revient sur la Loftmania qui a ébranlé la France... avec les excès que cela a engendrés. "Tout le monde connaissait mon adresse, parce que quelqu'un dans mon entourage l'avait vendue, avec mon numéro de téléphone et des photos perso. Il y avait des slips sales dans ma boîte aux lettres. La porte était taguée, il y avait des 'salopes' et des 'on t'aime'", raconte-t-elle, dépeignant un quotidien invivable.
Les personnes qui venaient lui pleurer dans les bras, de bonheur de la rencontrer, côtoyaient celles qui ambitionnaient de la "planter". Comme cette mésaventure, survenue sur le parking d'une discothèque, qu'elle raconte dans Society : "Un mec est arrivé, il m'a dit : 'Je te déteste, Kenza. Ta mère la p...' Et comme j'ai une grande gueule, j'ai répliqué. Il a sorti un couteau. Mon garde du corps m'a poussée dans la voiture", raconte-t-elle.
Auteure de six ouvrages (Un jour j'ai quitté Bagdad en 2003 ; J'ai deux amours en 2004 ; Deux femmes en colère : Juive ou musulmane, citoyennes et libres en 2006, Filles indignes : Maman on s'aime, je te déteste en 2008, et Je suis arabe... et je m'en sors ! paru en 2010), elle publiait début 2014 le dernier d'entre eux : Petit Traité de l'infidélité, une ode à l'adultère...
Joachim Ohnona