L'amour prend parfois du temps avant de s'installer. Lorànt Deutsch, par exemple, a donné la réplique à son épouse pendant de longs mois avant de réaliser qu'il ne pouvait plus se passer d'elle. En 2005, le jeune comédien a rencontré Marie-Julie Baup sur les planches alors qu'ils jouaient tous deux dans la pièce de théâtre Amadeus, de Peter Shaffer. Il aura fallu que cette aventure prenne fin pour qu'une autre puisse commencer. "Nous avons joué deux ans ensemble, puis encore deux autres années une pièce d'Oscar Wilde en étant juste de très bons copains, expliquait-il au Paris capitale. C'est lorsque la seconde pièce s'est arrêtée que j'ai compris qu'elle me manquait. Nous nous sommes connus avant de nous désirer."
Ces adieux n'étaient qu'un "à plus dans le bus", pour le grand spécialiste du métro parisien. Quand il a senti que Marie-Julie Baup était "la femme de sa vie", Lorànt Deutsch a retrouvé l'actrice et l'a épousée, le 3 octobre 2009 sur l'île de Ré. Ensemble, ils ont fondé une jolie famille en ayant trois enfants : Sissi, l'aînée, est née le 29 décembre 2010, Colette le 10 mai 2012 et un petit garçon baptisé Laslo a rejoint le clan au mois de mai 2014. "On se rend compte du bonheur quand il n'est plus là" se rappelait-il auprès de Léa Salamé. Il s'en est heureusement rendu compte à temps.
Ils peuvent tout me demander
Aujourd'hui, Lorànt Deutsch est un papa gaga. Et il fait la fierté de ses enfants ! Comme il le racontait dans les colonnes du magazine Télé 7 Jours, il est déjà arrivé que ses écrits - dont son ouvrage à succès, Métronome - soient utilisés à l'école. "Parfois, les professeurs se servent de mes chroniques sur l'Histoire de France, raconte-t-il. Cela me plaît parce qu'ils apprennent plus facilement avec Lorànt Deutsch qu'avec papa, à qui ils peuvent tout demander avec un grand sourire, pour que je craque."
Mais tout à coup, la vie de Lorànt Deutsch n'a plus rimé avec "métro, boulot, dodo". Comme le reste du pays, le papa de 45 ans s'est retrouvé piégé à domicile, pendant plusieurs confinements, depuis le mois de mars 2020. "C'est horrible, plaisantait-il... Je les accompagne toute la journée dans leur scolarité. J'en sors lessivé. À 16h30, je prends le goûter avec eux et je ne bouge plus d'une oreille. Chaque soir, après les soignants, il faut applaudir les enseignants ! Je me suis rendu compte à quel point leur travail est compliqué..."