Lorànt Deutsch lors de la conférence de presse de 'L'enquête du M' à Paris - septembre 2011© Abaca
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Débordant d'énergie et d'érudition, l'acteur et auteur du best-seller Métronome Lorànt Deutsch est un homme pressé qui a une foule de missions à remplir. Ce qui ne l'empêche pas d'accorder une interview au magazine Voici pour parler histoire, politique, mais aussi famille.
Marié à la comédienne Marie-Julie Baup, il démarre son entretien en parlant de ses filles, Sissi (qui va avoir 2 ans) et Colette (7 mois) : "Sissi, c'est le diminutif de Simone. En hommage à la grande-mère de ma femme, mais aussi parce que j'ai une profonde admiration pour Simone de Beauvoir. Colette, ce n'est ni pour la boutique ni pour l'écrivain... C'est juste parce que si on avait eu un garçon, on l'aurait appelé Colin. On a adapté !" Une famille que Lorànt Deutsch compte agrandir : "J'en voudrais quatre."
Parents de deux jeunes enfants, Lorànt et Marie-Julie concilient leur vie de famille et leur travail : "Je m'investis autant qu'elle dans l'éducation des enfants !" Cependant, le cinéma, où on l'a vu dans Tu seras mon fils attendra car après le succès de son livre Métronome, il a beaucoup de projets et l'écriture lui prend beaucoup de temps. Parfois, en changeant les couches de sa fille alors qu'il était en pleine écriture, il avait la sensation de "changer les couches de Napoléon" !
Pour autant, Lorànt Deutsch ne se dit pas historien, mais plutôt "passeur", ou "conteur". Il aurait voulu être prof : "Récemment, j'ai d'ailleurs voulu donner des cours mais, à cause des polémiques sur ma façon d'aborder l'histoire, on me l'a interdit." Il a en effet été accusé de présenter une histoire orientée idéologiquement : "Je me suis fait traiter de nazi et de révisionniste par le Front de gauche, alors que je ne suis pas du tout engagé politiquement." Il précise toutefois, à propos de ses opinions monarchistes : "Il y a des royalistes de gauche et de droite."
S'il n'est pas politisé, il n'en a pas moins son opinion sur le sujet : "L'élection présidentielle, c'est la Star Academy ! Supprimons le président de la République, il ne sert plus à grand-chose. Donner autant de pouvoir à un seul homme, c'est presque une république monarchique ! Moi je suis démocrate ! Je veux que mon vote compte." Il étoffera sa définition d'un roi choisi par le peuple en prenant l'exemple de Louis-Philippe. Une analyse qui ne devrait pas séduire tous les historiens. Reste que c'est à l'État qu'il a remis une grosse partie de la somme qu'il a gagnée avec Métronome. Ce qu'il lui reste lui sert à retaper un vieux moulin à vent sur l'île de Ré. Et lorsqu'on le croise dans le métro, on lui pose des questions : "J'ai parfois l'impression d'être un Wikipedia sur pattes."
Retrouvez l'interview en intégralité dans le magazine "Voici" du 15 décembre
Marié à la comédienne Marie-Julie Baup, il démarre son entretien en parlant de ses filles, Sissi (qui va avoir 2 ans) et Colette (7 mois) : "Sissi, c'est le diminutif de Simone. En hommage à la grande-mère de ma femme, mais aussi parce que j'ai une profonde admiration pour Simone de Beauvoir. Colette, ce n'est ni pour la boutique ni pour l'écrivain... C'est juste parce que si on avait eu un garçon, on l'aurait appelé Colin. On a adapté !" Une famille que Lorànt Deutsch compte agrandir : "J'en voudrais quatre."
Parents de deux jeunes enfants, Lorànt et Marie-Julie concilient leur vie de famille et leur travail : "Je m'investis autant qu'elle dans l'éducation des enfants !" Cependant, le cinéma, où on l'a vu dans Tu seras mon fils attendra car après le succès de son livre Métronome, il a beaucoup de projets et l'écriture lui prend beaucoup de temps. Parfois, en changeant les couches de sa fille alors qu'il était en pleine écriture, il avait la sensation de "changer les couches de Napoléon" !
Pour autant, Lorànt Deutsch ne se dit pas historien, mais plutôt "passeur", ou "conteur". Il aurait voulu être prof : "Récemment, j'ai d'ailleurs voulu donner des cours mais, à cause des polémiques sur ma façon d'aborder l'histoire, on me l'a interdit." Il a en effet été accusé de présenter une histoire orientée idéologiquement : "Je me suis fait traiter de nazi et de révisionniste par le Front de gauche, alors que je ne suis pas du tout engagé politiquement." Il précise toutefois, à propos de ses opinions monarchistes : "Il y a des royalistes de gauche et de droite."
S'il n'est pas politisé, il n'en a pas moins son opinion sur le sujet : "L'élection présidentielle, c'est la Star Academy ! Supprimons le président de la République, il ne sert plus à grand-chose. Donner autant de pouvoir à un seul homme, c'est presque une république monarchique ! Moi je suis démocrate ! Je veux que mon vote compte." Il étoffera sa définition d'un roi choisi par le peuple en prenant l'exemple de Louis-Philippe. Une analyse qui ne devrait pas séduire tous les historiens. Reste que c'est à l'État qu'il a remis une grosse partie de la somme qu'il a gagnée avec Métronome. Ce qu'il lui reste lui sert à retaper un vieux moulin à vent sur l'île de Ré. Et lorsqu'on le croise dans le métro, on lui pose des questions : "J'ai parfois l'impression d'être un Wikipedia sur pattes."
Retrouvez l'interview en intégralité dans le magazine "Voici" du 15 décembre