Ancienne idole du Stade Vélodrome, où il a laissé d'excellents souvenirs de ses trois saisons passées sous le maillot de l'Olympique de Marseille, Lucho Gonzalez, loin du respect que son attitude sur le terrain a pu inspirer, est visé par des accusations glaçantes formulées par sa femme, Andreia Marques.
L'épouse portugaise du footballeur international argentin de 36 ans, qui évoluait dernièrement dans le championnat brésilien au club de l'Atlético Paranaense, dit avoir failli périr sous les mains de celui-ci, qui l'a délibérément violentée sous les yeux de leurs enfants, le 8 décembre 2017 à leur domicile au Brésil : "Il m'a poussée à plusieurs reprises, m'a jetée sur le lit, m'a étranglée et a dit : 'Je vais te tuer.' Et après m'avoir suspendue par la fenêtre, il a appelé les enfants [Matteo, 7 ans, et Maria, 2 ans, NDLR] et leur a dit : 'Venez voir votre tarée de mère mourir.' Il s'en est aussi pris à Matteo, qui a essayé de l'arrêter. Il l'a attrapé par le bras et l'a projeté par terre. Je suis arrivée inconsciente à l'hôpital. Il a failli me tuer. J'ai extrêmement peur de lui", a témoigné Andreia auprès du quotidien Correio da manha. Le tabloïd lusitanien a mis en ligne sur son site une vidéo de l'entretien au cours duquel la jeune femme aux bras tout tatoués, mariée à Lucho Gonzalez depuis 2014 (leur histoire a débuté en 2009), évoque les violences conjugales assorties de menaces de mort qu'elle a subies.
Alors qu'elle a d'ores et déjà obtenu de la justice locale une ordonnance restrictive pour empêcher son mari de les approcher, elle et leurs enfants, Andreia Marques indique aussi que le club de l'Atlético Paranaense a licencié l'ancien champion olympique et ancien joueur de River Plate, Porto et de l'OM après avoir eu connaissance des faits. "Ils l'ont viré car ils savent que c'est un scandale", note-t-elle.
Si le nom de Lucho Gonzalez, par ailleurs père de deux autres enfants de 13 et 9 ans issus d'une précédente relation, a pu apparaître récemment dans le cadre des Football Leaks, soupçonné d'évasion fiscale, ce scandale-ci est autrement grave...