La chanteuse Madonna, 52 ans, est au coeur de l'actualité : non pas pour ses dernières performances scéniques et vocales, mais à cause de son association pour le Malawi, baptisée Raising Malawi.
Avec cette organisation, la pop star avait, l'an dernier, fondé une école à Lilongwe. Un établissement qui avait pour vocation de former les futures dirigeantes du pays et d'accueillir d'ici deux ans près de 500 étudiantes. Cependant, en raison d'étranges mouvements financiers effectués par certains leaders du projet, et d'un budget de ce fait réduit, elle a été contrainte de l'abandonner, affirmant : "Je veux faire plus et je veux faire mieux". Rappelons que Madonna avait réussi à réunir 18 millions de dollars pour financer ce projet (dont 11 millions viennent de sa poche).
Durant l'année dernière, près de 4 millions de dollars ont disparu des caisses. Un constat qui a conduit la star à licencier le conseil d'administration local, qui se serait apparemment permis des augmentations de salaire, des achats de maisons ou encore de voitures. Le directeur exécutif du projet, Philippe Van Den Bossche, a même démissionné en octobre dernier après que certains membres de l'organisation se sont plaint des dépenses personnelles astronomiques qu'il effectuait (ce dernier n'est autre que le boyfriend de son ex-coach sportif Tracy Anderson).
Alors que son nouveau conseiller Trevor Nielson et elle-même planchent sur une restructuration de l'association - au Malawi et aux États-Unis -, l'AFP nous apprend qu'un avocat représentant huit ouvriers travaillant pour elle, vient d'annoncer une poursuite en justice.
L'homme de loi a déclaré que ses clients attaquaient Madonna pour "licenciement abusif et non versement d'indemnités". "Les employés réclament leurs indemnités de licenciement, car ils pensent qu'il a été mis fin à leur contrat de travail sans l'application des procédures légales", a confié une source judiciaire. Les anciens employés, menés par Anjimile Oponya, ex-directrice de l'école, affirment qu'ils ont été "contraints de signer un accord de cessation d'activité discriminatoire qui est injuste et inconstitutionnel".
Une affaire à suivre, et qui s'annonce plus que complexe pour la maman de quatre enfants (Lourdes, Rocco, mais aussi Mercy et David tous deux adoptés au Malawi).
Un vieux proverbe nous vient à l'esprit " Fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant" !